Lors d’une manifestation organisée à Casablanca, les chauffeurs et propriétaires de taxis ont exprimé leur mécontentement face à plusieurs problèmes affectant leur activité. Ils dénoncent des tarifs figés depuis plus de deux décennies, qui ne tiennent pas compte de l’augmentation du prix du carburant ni de la concurrence croissante des services de transport via applications mobiles.
Selon les professionnels, ces tarifs, qui n’ont pas évolué en 20 ans, ne permettent plus de couvrir les frais d’exploitation, notamment avec la hausse continue des coûts du carburant. Les manifestants ont réclamé une révision des prix en fonction des compteurs, afin de refléter les réalités économiques actuelles et de leur permettre de travailler dans de meilleures conditions.
Un autre point soulevé par les manifestants concerne le retard dans le versement des subventions gouvernementales. Certains chauffeurs ont affirmé que ces retards peuvent aller jusqu’à cinq mois, ce qui aggrave leur situation financière. Avec la cherté de la vie, les conducteurs disent avoir de plus en plus de mal à joindre les deux bouts, sans compter les coûts de maintenance de leurs véhicules, amplifiés par l’état souvent dégradé des infrastructures routières.
Les chauffeurs de taxis doivent également faire face à une concurrence jugée déloyale de la part des bus, tramways et busways, qui prennent de plus en plus de parts de marché dans le secteur du transport urbain. Ils appellent les autorités à intégrer les taxis dans un système de transport urbain global afin de mieux les soutenir dans un environnement en pleine mutation.
Les chauffeurs espèrent que ces revendications seront prises en compte rapidement pour améliorer leur quotidien.
Contactez Nous
le système d’agrément est obsolète, les chauffeurs de taxis sont majoritairement inadaptés au métier, il va falloir repenser ce métier, ça créé beaucoup de problème de sécurité et de circulation dans presque toutes les villes du Maroc mais principalement à Casablanca, c’est catastrophique.