Le phénomène des gardiens de voitures envahit les grandes villes du Maroc comme Rabat, Casablanca, Fès, Marrakech et Tanger. Ces individus, opérant de manière informelle, s’approprient des espaces publics pour exiger des paiements forcés des automobilistes. Ce qui a commencé par de petites sommes symboliques s’est transformé en une véritable extorsion, certains exigeant jusqu’à 10 ou 20 dirhams pour un simple stationnement. Les automobilistes qui refusent de se plier à ces demandes sont souvent confrontés à des insultes, des menaces, voire des agressions physiques.
Dans plusieurs quartiers de ces villes, les automobilistes se plaignent de l’agressivité de ces gardiens, qui se considèrent comme propriétaires des lieux, bien qu’ils n’aient aucune autorisation légale pour exercer cette activité. Pire encore, nombre d’entre eux ont cessé de porter les blousons ou gilets distinctifs qui permettaient de les identifier, rendant ainsi leur traque plus difficile pour les autorités. Lorsqu’ils souhaitent se reposer, certains confient même leur « zone » à d’autres personnes en échange d’une location journalière d’environ 300 dirhams, renforçant l’idée d’une véritable appropriation informelle de l’espace public. Ce travail échappe à toute régulation, et le gain quotidien moyen atteint jusqu’à 600 dirhams par jour, soit environ 18 000 dirhams par mois, un revenu comparable à celui d’un ingénieur ou d’un cadre, sans qu’ils ne paient d’impôts ni de taxes.
Ce phénomène, qui prend des dimensions inquiétantes, nuit non seulement aux automobilistes, mais également à l’image du pays. Les autorités locales ont commencé à intervenir face à la multiplication des plaintes, mais l’ampleur du problème nécessite une action renforcée.
Il est impératif que les autorités compétentes continuent à lutter contre ces individus qui nuisent à la tranquillité publique et agressent les citoyens. Ce faux métier doit être éradiqué. Dans aucun pays développé, on ne voit de tels « gardiens de voitures ». L’espace public doit rester un lieu de sécurité et de libre circulation pour tous.
J’ai l’impression qu’il y a une complicité entre les autorités et les gilets jaunes. Il y a un profit mutuel quelque part qui fait que certains responsables ferment les yeux sur ce fléau et bloquent toute tentative d’éradication de ce phénomène. A qui profite cette situation au juste et qui est derrière ce chaos total? A mon avis, les autorités doivent non seulement éradiquer ce fléau mais aussi déterminer les vrais responsables derrière la propagation de ces gardiens sans scrupule et les traduire en justice. Il n’est pas question que la souffrance des citoyens Marocains pendant tant d’années passe inaperçue sans que justice soit faite.