Le 4 septembre dernier, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a rendu un arrêt concernant l’annulation des accords agricoles et de pêche entre le Maroc et l’Union Européenne. Cette décision, bien que sans fondement juridique solide, a été accueillie avec euphorie en Algérie, qui y voyait une opportunité de victoire diplomatique contre son voisin de l’Ouest. Cependant, cet espoir a rapidement été anéanti par les réactions des principales capitales européennes, qui ont réitéré leur soutien ferme et constant au Maroc, confirmant ainsi la solidité de leurs relations avec le Royaume.
Loin d’affaiblir le partenariat entre le Maroc et ses alliés européens, cet épisode a montré à quel point le Royaume jouit d’une place privilégiée dans le Vieux Continent. Le Maroc s’est imposé au fil des années comme un partenaire de confiance, respectueux de ses engagements, tant dans le domaine économique que sécuritaire, ce qui lui vaut aujourd’hui un plébiscite européen pour le maintien et le renforcement de ses accords.
L’Algérie, de son côté, qui espérait récolter les fruits de son lobbying acharné contre le Maroc, se trouve finalement en position d’isolement. La réaction européenne face à la décision de la CJUE a pris les autorités algériennes de court. En effet, les liens profonds entre le Maroc et ses partenaires européens se sont tissés au fil du temps, notamment grâce à des relations économiques variées et à une coopération sécuritaire exemplaire. Le Royaume joue un rôle crucial dans la stabilité du bassin méditerranéen et de la région sahélo-saharienne, ce qui en fait un acteur clé pour les Européens dans la lutte contre l’immigration clandestine et les menaces terroristes.
Alors que l’Algérie tente d’influencer l’opinion en dénonçant le non-respect par les pays européens des arrêts de la CJUE, elle se heurte à un soutien inébranlable au Maroc. Les Européens, conscients de l’importance de ce partenaire stratégique, ne semblent pas enclins à céder aux pressions algériennes.
Ce nouvel épisode montre également que l’Algérie, loin d’être un simple « soutien » au peuple sahraoui comme elle aime à le répéter, est en réalité un acteur direct du conflit autour du Sahara marocain. Alors que le Maroc continue de maintenir une approche calme et mesurée, refusant de se laisser entraîner dans l’hystérie diplomatique, l’Algérie se trouve de plus en plus marginalisée sur la scène internationale.
Enfin, le Royaume du Maroc, fidèle à sa position, a clairement indiqué qu’il ne souscrira à aucun accord qui ne respecte pas son intégrité territoriale et son unité nationale. La Commission européenne, de son côté, dispose désormais d’un délai de douze mois pour trouver une solution viable à cette situation, tout en tenant compte des intérêts stratégiques partagés entre l’Europe et le Maroc.