Lors d’une réunion de la Quatrième commission de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, une confrontation diplomatique s’est déroulée entre la représentante du Maroc, Majda Moutchou, et Nouria Hafsi, présidente de l’Union nationale des femmes algériennes. Cette dernière a qualifié le Maroc de monarchie « coloniale », un discours hostile qui a immédiatement provoqué une réaction de la diplomate marocaine.
Majda Moutchou, fidèle à sa réputation de fermeté et de diplomatie active, a rapidement demandé l’arrêt de ces propos provocateurs et l’expulsion de la représentante algérienne. La police de l’ONU (UNPOL) a immédiatement pris des mesures, demandant à Nouria Hafsi de quitter la salle. Cet incident souligne encore une fois la détermination de Moutchou à défendre les intérêts du Royaume du Maroc, tout en réaffirmant la souveraineté marocaine sur ses territoires.
Depuis sa nomination au poste de ministre plénipotentiaire à la Mission permanente du Maroc à l’ONU, Majda Moutchou s’est illustrée par sa capacité à contrer les attaques répétées des représentants algériens, souvent caractérisées par des propos anti-marocains lors des discussions au Conseil de sécurité. Sa gestion des tensions diplomatiques, notamment autour de la question du Sahara, fait preuve d’une compétence indéniable qui renforce la position du Maroc sur la scène internationale.
En parallèle, lors de cette même réunion, un groupe de jeunes sahraouis marocains, ainsi que des élus des provinces du sud, ont réitéré leur appel en faveur de la reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara. Ils ont souligné l’importance du plan d’autonomie proposé par le Maroc, le qualifiant de solution « la plus viable et crédible » pour résoudre ce conflit.
Cependant, ce nouvel incident met en lumière la posture ambiguë de l’Algérie. Alors que le pays affirme ne pas être partie prenante dans le conflit autour du Sahara, il ne manque jamais une occasion de s’impliquer dans les débats internationaux pour critiquer le Maroc et s’attaquer à sa souveraineté. Cette contradiction persistante montre que, malgré ses dénégations, l’Algérie joue un rôle actif et engagé dans ce différend régional.