L’Algérie a décidé d’exclure les entreprises françaises de son dernier appel d’offres pour l’importation de blé, une décision qui s’inscrit dans un contexte de détérioration des relations diplomatiques entre Alger et Paris. Cette mesure semble être une réponse directe à la récente reconnaissance par le président français Emmanuel Macron de la marocanité du Sahara, un geste qui a suscité l’ire du gouvernement algérien.
Mardi dernier, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a lancé un appel d’offres pour l’achat de plus de 500 000 tonnes de blé. Alors que les entreprises françaises sont habituellement des candidates de premier plan pour ce type d’appels d’offres, elles n’ont cette fois-ci pas été invitées à soumissionner. En outre, les autres entreprises internationales qui ont participé à cet appel d’offres ont reçu l’instruction explicite de ne pas proposer de blé d’origine française, renforçant ainsi la volonté de l’Algérie de rompre avec son fournisseur historique.
Si l’OAIC n’a fourni aucune explication officielle, plusieurs sources proches du dossier affirment que cette exclusion est une conséquence directe des récentes tensions diplomatiques entre les deux pays, principalement autour de la question du Sahara. La reconnaissance française du Sahara marocain semble avoir marqué un tournant décisif dans les relations algéro-françaises, déjà fragilisées par d’autres différends.
Il est également à noter que le blé français, même avant cette décision, avait déjà perdu du terrain sur le marché algérien. Une récolte médiocre et des prix plus élevés que ceux de la concurrence ont affaibli sa position face à la Russie, qui est désormais le principal fournisseur de blé de l’Algérie. Ce nouveau coup porté aux entreprises françaises accentue leur déclin sur ce marché stratégique.
L’Algérie, par cette décision, poursuit donc une sorte de « guerre économique » contre la France, en écho à ses positions diplomatiques. Cette exclusion s’inscrit dans une série de mesures visant à isoler davantage Paris sur la scène internationale, en particulier dans les dossiers sensibles où les intérêts algériens et marocains s’opposent.
Elles sont passées où ces récoltés qu’on a vus avec les moissoneuses- batteuses a perte de bvue et les files de camions ininterrompues ? Le cinéma est terminé