Ces derniers jours, plusieurs villes marocaines, dont Marrakech, ont été durement frappées par des averses orageuses intenses et des crues soudaines. Ces phénomènes météorologiques, qui tendent à devenir plus fréquents en raison du changement climatique, ont provoqué des inondations massives et des dégâts matériels considérables.
Marrakech, noyée sous des torrents d’eau
Dimanche soir, Marrakech a été le théâtre de scènes chaotiques. En l’espace de quelques minutes, des pluies orageuses ont fait déborder les rues de la ville, transformant certains quartiers, comme Targa, en véritables torrents. Des véhicules ont été pris au piège sous un pont, submergés par le flux des eaux. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des voitures dérivant dans les rues inondées et des piétons tentant de résister à la force des flots. Ce déluge soudain a mis en évidence la vulnérabilité des infrastructures de drainage de la ville, incapables de contenir ces précipitations massives.
Prévisions de nouvelles averses
Selon la Direction générale de la météorologie (DGM), d’autres averses orageuses, accompagnées de grêle et de fortes rafales de vent, sont attendues dans plusieurs provinces du Royaume, notamment Ouarzazate et Tinghir. Ces zones rurales, déjà en alerte, ont pris des mesures préventives pour limiter les risques. Les autorités locales ont décidé de suspendre les cours dans ces régions pour assurer la sécurité des élèves et des enseignants face aux intempéries annoncées.
Une menace liée au changement climatique
Ces épisodes extrêmes, bien que rares, pourraient se multiplier à l’avenir en raison du réchauffement climatique. La DGM met en garde contre l’impact du changement climatique sur la météo locale, expliquant que la hausse des températures mondiales entraîne des déséquilibres climatiques majeurs. Le réchauffement des océans, par exemple, accélère l’évaporation de l’eau, augmentant ainsi l’humidité dans l’atmosphère. Lorsque cette humidité rencontre des masses d’air froides, elle peut provoquer des averses particulièrement violentes, comme celles observées à Marrakech.
De plus, la migration vers le nord de la Zone de convergence intertropicale, due aux changements climatiques, pourrait exposer le Maroc à des phénomènes météorologiques de plus en plus intenses. La coordination entre les autorités locales et les services météorologiques reste cruciale pour minimiser les impacts de ces événements extrêmes sur les populations et les infrastructures.
Une refonte des infrastructures en question
Les récentes inondations ont révélé les faiblesses des systèmes de drainage urbain au Maroc, en particulier à Marrakech, où de nombreux quartiers ont été submergés en quelques minutes. Il devient impératif d’envisager une refonte des infrastructures pour faire face à ces nouvelles réalités climatiques. La prévention et la gestion des risques, en particulier en période de pluies intenses, seront essentielles pour protéger les citoyens et limiter les dégâts matériels.
Ce que les responsables oublient c’est de ne pas reboiser suffisamment être avec des arbres adéquats avec beaucoup de feuillage et n’ont ces malheureux palmiers Washingtonia et aussi bien étudier les cuvettes pour retenir le maximum d’eau etc……