La compétition entre le Maroc et l’Espagne pour accueillir la finale de la Coupe du Monde 2030 s’intensifie, et le Royaume pourrait bien l’emporter grâce à son méga-projet de stade Hassan II, en construction à Benslimane, près de Casablanca. Ce stade, d’une capacité impressionnante de 115 000 places, serait en passe de devenir le plus grand de l’histoire du football mondial, dépassant même le stade Rungrado-Primero de Mayo en Corée du Nord, qui compte 114 000 sièges.
David Escudé, conseiller aux sports de la mairie de Barcelone, a récemment déclaré sur Catalunya Ràdio que le Santiago Bernabéu, avec ses 84 744 places, serait « trop petit » pour répondre aux normes de la FIFA, qui exigent une capacité d’au moins 80 000 places « nettes » pour accueillir une finale de Coupe du monde. De ce fait, le principal rival du Camp Nou pour la finale n’est pas un autre stade espagnol, mais bien le futur stade Hassan II du Maroc.
Le Camp Nou, dont la capacité devrait être augmentée à 105 000 places après rénovation, reste en compétition, mais ne semble pas rivaliser avec les dimensions ambitieuses du projet marocain. La Fédération Royale Espagnole de Football (RFEF) avait initialement proposé le Santiago Bernabéu pour la finale, mais cette option semble désormais compromise.
Outre la question des infrastructures, la Fédération Espagnole traverse une période tumultueuse. Accusée de corruption et confrontée à des menaces de suspension par la FIFA et l’UEFA si elle n’a pas de président en place avant la fin du mois d’octobre, cette crise interne pourrait affaiblir la candidature espagnole pour la Coupe du Monde 2030. Un coup dur pour l’Espagne, qui co-candidate avec le Portugal et le Maroc.
Avec son nouveau stade colossal et sa stabilité institutionnelle, le Maroc semble en position de force pour remporter l’organisation de la finale de la Coupe du Monde 2030. Mais de nombreuses questions restent en suspens. La FIFA favorisera-t-elle le critère de capacité du stade Hassan II, ou tiendra-t-elle compte d’autres éléments, comme l’héritage et la symbolique de stades européens tels que le Camp Nou ou le Santiago Bernabéu ? L’Espagne, malgré ses infrastructures emblématiques, pourra-t-elle surmonter la crise qui secoue actuellement sa fédération ? Le Maroc, quant à lui, réussira-t-il à maintenir cette dynamique et à convaincre définitivement les instances internationales ? La bataille pour la finale reste ouverte, et le choix final pourrait redéfinir l’avenir de l’organisation des grands événements sportifs à l’échelle mondiale.
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