Depuis plusieurs jours, les routes reliant Nador à Melilla, enclave espagnole en territoire marocain, sont à nouveau le théâtre de scènes risquées impliquant des mineurs candidats à la migration clandestine. Ces derniers n’hésitent pas à prendre tous les risques pour atteindre Melilla, en se faufilant et en se cachant à bord de camions en transit.
Ces jeunes, majoritairement des mineurs, tentent de se dissimuler à l’intérieur des véhicules pour franchir les points de contrôle frontaliers sans être détectés. Les tentatives se multiplient particulièrement aux abords des ronds-points, où la vitesse des camions ralentit, offrant à ces jeunes une opportunité d’escalader les véhicules.
Les chauffeurs de camions, souvent pris au dépourvu, se retrouvent contraints de s’arrêter à plusieurs reprises pour déloger les mineurs qui s’accrochent à leurs véhicules. Ces situations dangereuses ont conduit à de nombreux accidents tragiques par le passé, avec des mineurs chutant des camions ou se faisant écraser par les roues des véhicules. De plus, la découverte d’un migrant clandestin dans une remorque expose également les conducteurs à des accusations de trafic illégal de migrants, les rendant responsables aux yeux de la loi.
Ces scènes périlleuses surviennent peu après les événements du 15 septembre dernier, où des arrestations massives ont eu lieu dans le nord du pays, suite à des tentatives de migration collective vers Ceuta. Des milliers de candidats à l’immigration clandestine avaient alors été interpellés et relocalisés vers d’autres villes marocaines, dans une tentative des autorités de contenir le phénomène.
Malgré ces efforts, la pression migratoire ne faiblit pas, et la situation actuelle sur la route reliant Nador à Melilla démontre une fois de plus la complexité du phénomène. Ces jeunes désespérés, rêvant d’une vie meilleure, sont prêts à risquer leur vie, mettant en lumière un problème profond qui continue de défier les autorités des deux côtés de la frontière.
Il faudrait absolument mettre à la disposition des camionneurs une zone tampon intermediaire , leur petmettant de bien verfier leurs camions avant de passer dans la zone du controle douanier.
Il y va aussi de leur sécurité que celle des clandestins
Ils ne savent pas ou ils mettent les pieds! faut leur dire qu’il n ya plus rien à faire en Europe (Chose que j’ai compris il y a plus de 30ans qd j’ai décidé de rentrer au Maroc apres la fin de mes etudes) surtout pour des jeunes non formés. Ils seront refoulés ds le 1er avion/bateau vers leur pays!!