Après sa garde à vue pendant 3 jours, le propriétaire de la chaîne de salles de sport « City Club », Jonathan Harroch, a été transféré à la prison Oukacha, pour y passer sa première nuit, en attendant la suite de l’enquête qui le vise et ses auditions devant la cour d’appel avec de nouvelles accusations. Cette affaire continue de faire les choux gras de la presse nationale et d’être au centre de toutes les discussions.
Faisant déjà l’objet d’avis de recherche pour émission de chèques sans provisions, le sulfureux homme d’affaires a été entendu mardi par le juge d’instruction à la première chambre de la Cour d’Appel de Casablanca et s’est vu signifier d’autres accusations, notamment, le trafic d’être humains, le viol, avec violence,l a séquestration, ainsi que la consommation de cocaïne dont il était un amateur invétéré de notoriété publique. D’autres accusations sont susceptibles d’être ajoutées à ce tableau déjà bien garni, si d’autres plaintes sont déposées par d’autres plaignants, des clients, des fournisseurs et membres de son personnel qui feront écho à la plainte de l’influenceuse Tata Hala.
Jonathan Harroch avait été surpris et arrêté par les éléments de la Police Judiciaire dans une suite d’un palace de la ville au moment où il s’y trouvait avec deux femmes qu’il a aussitôt présentées comme des collaboratrices venues travailler avec à leur patron (aussi tard? »).
Reste que dans cette affaire, la question que tous les clients de la chaîne « City Club » se posent réside dans le fait de savoir ce qui adviendra de cette enseigne et de leurs abonnements payés d’avance pour une longue durée allant de 1 à 2 ans, si ses portes venaient à rester fermées en raison des impayés après la longue vacance de management si Jonathan Harroch écope d’une lourde peine de prison.
Par Jalil Nouri
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