Jonathan Harroch, propriétaire de la chaîne de salles de sport « City Club », se trouve aujourd’hui au cœur d’une tempête judiciaire qui ne cesse de s’aggraver. Arrêté récemment dans un hôtel à Casablanca en possession de drogues dures et accompagné de deux jeunes femmes qu’il prétendait être ses employées, Harroch est désormais confronté à une liste de chefs d’accusation de plus en plus lourde, parmi lesquels l’émission de chèques sans provision, la possession de stupéfiants, et des soupçons d’exploitation des femmes sous son autorité.
Le dossier initial concernant Harroch a débuté avec la découverte de chèques sans provision d’un montant de plusieurs millions de dirhams. Cependant, l’arrestation de l’homme d’affaires a révélé une situation bien plus complexe. En plus des délits financiers, il est désormais accusé d’exploitation et de traite des êtres humains, une accusation qui trouve son origine dans les conditions de travail dénoncées par plusieurs employées de la chaîne « City Club ». Ces dernières affirment avoir été victimes de mauvais traitements, de harcèlement, et de privation de leurs droits, notamment le non-paiement régulier de leurs salaires.
Le Centre Marocain des Droits de l’Homme (CMDH) a appelé à une enquête approfondie sur l’ensemble des infractions commises au sein du groupe de Harroch. Les témoignages recueillis font état de nombreuses violations des droits des employés, tant sur le plan économique que moral. Parmi les allégations les plus graves figurent des accusations d’exploitation de jeunes femmes vulnérables et de leur manipulation à des fins illicites.
Par ailleurs, plusieurs clientes des clubs sportifs gérés par Harroch se sont également plaintes de discriminations, notamment en raison de l’interdiction de porter des maillots de bain adaptés aux femmes voilées, une décision jugée humiliante et injustifiée. Le refus de rembourser les frais d’adhésion en cas d’annulation pour ces raisons ajoute une nouvelle couche de mécontentement à l’encontre du groupe.
Le président du CMDH, Abdellah Khodari, a exprimé son inquiétude quant à l’étendue des abus commis sous la direction de Harroch, appelant à un traitement impartial de cette affaire malgré les tentatives présumées de l’accusé de se protéger en invoquant ses liens avec des personnalités influentes.
Le dossier de Jonathan Harroch s’alourdit donc de jour en jour. Ce qui a commencé comme une simple affaire de chèques sans provision se transforme en une enquête complexe, impliquant de graves accusations telles que la traite des êtres humains, l’exploitation des femmes à des fins de prostitution, et la consommation de drogues dures. Son jugement, qui s’annonce lourd, pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont la justice marocaine aborde les délits financiers et les atteintes aux droits humains dans le monde des affaires.
Jonathan m’avait proposé en juillet 2024 de gérer l’enseigne UFC GYM dont il vient de prendre l’exclusivité au Maroc. J’avais démarrer de travailler pour le groupe mais vite m’étais confronté à la réalité des choses. Peronnel non payé et non déclaré à la CNSS, horaire de travail interminable, salaires non payés, matériel de sport véruste, pression sur les prospects pour payer l’abonnement mais pas de remboursement en cas d’annulation…etc. à la fin du mois d’aout, Jonathan m’avait appelé pour parler au personnel, pour moi il voulait checker l’état des lieux puis voir les employés. Une fois arrivé et à ma grande surprise, il avait commencé à tapper partout et jeter tout ce qui lui tombe sous ma main sans aucune raison, puis avait enchainé en insultant et malmenant les coachs sportifs hommes, les femmes en revanche subissaient des attouchements, simplement car selon lui, c’est comme ça qu’il fait traiter les employés au Maroc. Dans la foulée je l’avais arreté en lui disant que désormais j’était le responsable du club et que je n’acceptais pas ce comportement, il m’avais demandé de quitter sur le champs!!! j’avais pris mes affaires pour quitter tout en demandant au personnel pourquoi il ne portaient pas plainte, tous s’accordaient à me répondre (on a peur car il est l’associé de Moulay… et on ne peut pas risquer de nous voir en prison!!!)
Bien évidemment, je n’avais pas été payé selon mon accord avec lui.