La page est définitivement tournée d’Abou ElGhali au sein de la direction du Parti Authenticité et Modernité après la décision du Bureau Politique de geler son adhésion pour faire écho à celle de la coordinatrice de la formation Fatima-Zohra Mansouri accusée par l’exclu d’être à l’origine de sa chute et d’avoir pris la défense d’un autre élu dans un conflit strictement commercial.
Depuis ce changement de paradigme à la tête du PAM, le parti se doit de trouver au plus tôt, un remplaçant à Abou El Ghali pour que la formule de direction à trois, adoptée par le parlement de la formation lors du dernier congrès ne perde pas de sa crédibilité et de sa force.
Autant dire que la compétition bat son plein en ce moment au sein du bureau politique pour trouver l’homme ou la femme qu’il faut, irréprochable en tous points de vue, pour ne pas répéter la même sortie de route et remettre la formation sur les rails. Parallèlement, le PAM traverse également d’autres trous d’air en pleine préparation au remaniement ministériel avec une redistribution des postes qui ne fera qu’accentuer les divergences et diviser le parti entre bénéficiaires et recalés du changement au sein de la coalition gouvernementale.
Déjà, certaines voix s’élèvent au sein de la formation pour estimer que Fatima-Zohra Mansouri, la numéro 1 absente des radars depuis plusieurs jours pour cause de Covid 19, n’est pas à la hauteur de la situation pour négocier plus de portefeuilles avec Akhanouch.
L’éclipse passagère de cette dernière qui a manqué la rentrée parlementaire présidée par le roi vendredi dernier, n’est pas pour créer un climat serein en cette période de fortes tensions, mais une chose est sûre, plus personne ne parle ni à voix haute ni à voix basse de Salaheddine Abou El Ghali, autrefois dirigeant pour une courte période, comme si son passage n’a jamais marqué les esprits.
Par Jalil Nouri