Une surprise de taille, en conseil des ministres présidé par le roi Mohammed VI hier vendredi, s’est produite avec la nomination de Chakib Benmoussa , ministre de l’éducation nationale, à la tête du HCP, le Haut Commissariat au Plan, dont le patron Lahlimi cède la place sans avoir eu le temps de présenter les résultats du dernier recensement de la population et l’habitat, toujours en cours d’analyse avant la rédaction du rapport final qui sera présenté au roi par le nouveau président Benmoussa fraîchement nommé.
Cette surprise peut en cacher une autre, celle que comportera le nouveau gouvernement remanié, pour lequel il faudra trouver un successeur à Chakib Benmoussa, qui avait dirigé la mission du comité chargé de l’élaboration du Nouveau Modèle de Développement.
Mais, la réussite n’était pas au rendez-vous pour lui à la tête du département de l’éducation nationale en proie aux grèves à répétition des enseignants et à des maux chroniques qui ont fait douter de la capacité de Benmoussa à réussir comme il le fait ailleurs.
Sa nomination au Plan, permettra au gouvernement de retrouver un semblant de normalité dans les perspectives et les chiffres après avoir connu le tumulte des projections dans les rapports annoncés par l’ancien président Ahmed Lahlimi, devenu bête noire d’Akhannouch.
Le départ précipité de ce dernier, bien que touché par l’âge de la retraite depuis très longtemps, oblige le chef du gouvernement à trouver un remplaçant à Benmoussa à la tête de l’éducation nationale, le plus tôt possible, ce qui lui donnera l’opportunité de changer son équipe.
Reste à trouver un autre technocrate, une perle rare, pour diriger ce département sensible, car les ministres issus des partis politiques n’ont pas briller dans cette fonction devant les difficultés insurmontables qui la caractérisent.