Les citoyens de Rabat dénoncent une augmentation alarmante des comportements inciviques liés au stationnement anarchique des voitures dans la capitale. Ce phénomène, qui encombre encore davantage les routes déjà saturées, constitue un véritable fléau pour les habitants. L’absence de mesures efficaces et durables pour résoudre ce problème pousse de nombreux Rabatis à s’interroger sur la capacité des autorités à agir.
Le stationnement anarchique, qui touche particulièrement les quartiers centraux de Rabat, complique non seulement la circulation mais met aussi en péril la sécurité des piétons. Les trottoirs sont souvent envahis par des véhicules, contraignant les passants à marcher sur la chaussée, augmentant ainsi les risques d’accidents. Pourtant, la ville a mis en place des infrastructures dédiées, telles que des parkings, mais nombreux sont ceux qui préfèrent ignorer ces solutions, jugées trop coûteuses ou inaccessibles.
Des parkings sous-utilisés malgré l’offre existante
Malgré l’existence de parkings installés par des sociétés locales, les automobilistes continuent de privilégier le stationnement sauvage. Le coût jugé trop élevé par certains est un des freins principaux à l’utilisation de ces infrastructures. « Je ne peux pas me permettre de payer 6 dirhams par heure, soit environ 50 dirhams pour la journée entière », explique Ahmed, un habitant de Rabat, qui admet apprécier l’initiative des parkings mais critique les tarifs.
D’autres, comme Salma, choisissent encore de se tourner vers les gardiens de rue informels, qui n’hésitent pas à leur faire stationner leur voiture sur les trottoirs, en toute illégalité. Ces gardiens, contre une généreuse pièce, les rassurent en affirmant qu’il ne leur arrivera rien, comme s’ils imposaient leur propre loi sur « leur territoire ». Cette pratique, bien que répandue, contribue à aggraver le problème de stationnement anarchique dans les rues de la capitale, au mépris total des réglementations en vigueur.
Un problème de mentalité, mais aussi de régulation
Ce phénomène n’est pas uniquement une question de tarifs, mais aussi une question de mentalité. Comme l’indique un responsable de la communication d’une société locale, « il est urgent de changer les habitudes de stationnement ». Cependant, ce changement semble lent à venir et la situation empire. Comme beaucoup d’autres grandes villes marocaines, Rabat subit quotidiennement les embouteillages et l’incivisme des conducteurs qui ignorent les lois en matière de stationnement.
Un incivisme devant même les lieux de justice
La situation est particulièrement préoccupante devant le tribunal de commerce de Rabat, où des véhicules sont régulièrement garés sur les trottoirs, empêchant les piétons d’y circuler librement. Ironiquement, ce lieu censé symboliser le respect de la loi est quotidiennement victime d’un incivisme flagrant. Malgré la présence d’un policier à proximité, aucune mesure n’est prise pour sanctionner ces contrevenants, laissant les citoyens perplexes quant au respect des règles par ceux qui sont censés les faire appliquer.
Un appel à Madame le maire, Fatiha El Moudni
Face à cette situation, il est essentiel que des mesures plus strictes soient mises en place pour rétablir l’ordre. Nous appelons Madame le maire de Rabat, Fatiha El Moudni, à donner des instructions claires et à renforcer les contrôles pour lutter contre ce phénomène. Il est impératif que les autorités locales imposent des amendes systématiques pour dissuader les automobilistes de se garer anarchiquement. Si certains citoyens ne respectent pas la loi, ils apprendront à la respecter par la contrainte des procès-verbaux.
Une sensibilisation accrue, accompagnée de sanctions pour les contrevenants, pourrait également contribuer à changer les comportements sur le long terme. Madame le maire, en sa qualité de leader de la ville, pourrait ainsi jouer un rôle déterminant dans l’éradication de ce fléau urbain, en facilitant également l’accès à des solutions de stationnement abordables pour tous.
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Par A.B.
La premier des choses à régler c’est le stationnement en face de la commune d’Agdal blocage carrément de boulevard
2 c’est le feux rouge avenue Omar Ibn Khatab côté cité universitaire il y’a une feu vert pour tourner adroite et les gens stationnent tout le long de trottoir il faut interdire le stationnement depuis la station de bus jusqu’au feu rouge