Les récentes pluies orageuses qui ont frappé plusieurs régions du Maroc ont considérablement amélioré le taux de remplissage des barrages à travers le pays. Au 18 octobre 2024, le taux global de remplissage a atteint 29,2 %, contre 25 % à la même période l’année dernière, avec un apport total en eau d’environ 4.917 millions de mètres cubes.
Tous les bassins hydrauliques du Maroc ont bénéficié de cette augmentation, à l’exception de celui de l’Oum Er-Rbia, qui reste à un niveau critique de 4,9 % en raison d’une sécheresse persistante. Parmi les bassins les plus impactés positivement, celui du Loukkos a vu son taux de remplissage grimper à 48,5 %, contre 40,7 % l’an dernier, recueillant 927,3 millions de mètres cubes d’eau. Le bassin du Sebou, quant à lui, a enregistré 2,26 milliards de mètres cubes, avec un taux de remplissage de 40,8 %.
D’autres régions ont également bénéficié de ces pluies. Le bassin de la Moulouya atteint désormais 35,73 % de remplissage, tandis que le bassin de Drâa-Oued Noun affiche un taux de 30,60 %. Le bassin de Tensift a vu son niveau passer à 45,21 %, tandis que le bassin de Bouregreg-Chaouia a connu une hausse spectaculaire grâce aux pluies et au projet royal de liaison avec le Sebou, atteignant 33,8 %. Le bassin de Souss-Massa, longtemps affecté par la sécheresse, a vu son taux de remplissage monter à 17,7 %.
Ces apports en eau soulagent les régions touchées par la sécheresse et témoignent de l’importance des précipitations dans la gestion des ressources hydriques au Maroc.