Mauvaise nouvelle pour les amateurs de cigarettes électroniques au Maroc ! Alors que le prix du tabac traditionnel restera inchangé en 2025, le gouvernement a décidé de s’attaquer à l’usage croissant de la cigarette électronique, particulièrement chez les jeunes. Le projet de loi de finances (PLF) 2025 introduit une nouvelle taxe de 50 dirhams par unité sur les cigarettes électroniques jetables. Une initiative qui vise à freiner l’engouement des jeunes pour ces produits, dont la popularité ne cesse de croître.
L’une des principales préoccupations réside dans le fait que des magasins spécialisés dans la vente de cigarettes électroniques se multiplient à proximité des écoles et lycées, dans plusieurs villes marocaines. Cette proximité incite la curiosité des jeunes à tester ces produits, souvent perçus comme une alternative inoffensive au tabac traditionnel. Le gouvernement entend répondre à ce phénomène en instaurant des mesures dissuasives.
Outre la taxation des cigarettes électroniques jetables, les substituts nicotiniques, même sans tabac, seront également soumis à une taxe de 220 dirhams par kilogramme, un taux équivalent à celui appliqué à des produits similaires. Cela inclut notamment les liquides utilisés dans les cigarettes électroniques, qui seront soumis à une réglementation plus stricte.
Pour renforcer le contrôle de ces produits, l’Exécutif prévoit d’étendre l’obligation de marquage fiscal aux liquides pour cigarettes électroniques ainsi qu’aux substituts nicotiniques. Ce dispositif entrera en vigueur en janvier 2026, donnant aux fabricants et distributeurs le temps de s’adapter à ces nouvelles règles.
Avec ces mesures, le gouvernement espère réduire l’accès facile des jeunes à ces produits et encadrer leur consommation, tout en apportant une réponse aux préoccupations sanitaires grandissantes.