Le moins que l’on puisse dire au lendemain du remaniement c’est que le chef du gouvernement à été à la pêche des profils tous types confondus avec des femmes en nombre respectable, mais avec une dominante hétéroclite dont l’effet se fera ressentir très tôt.
Entre un pharmacien, un confiseur, des hommes d’affaires, un journaliste et des administratifs, la large palette peut donner le tournis.
Le choix de l’élargissement du changement de 8 locataires et le maintien de 16 ministres de l’équipe précédente ainsi que le rajout de pas moins de 6 secrétaires d’état donne à réfléchir sur les chances minimes de réussir à rassembler cohésion et efficacité dans ce mélange.
Difficile également de comprendre le départ de certains ministres dont l’exécutif peut énormément avoir besoin pour diriger leurs secteurs jusqu’à la fin de cette législature, dans la mesure où leurs successeurs n’auront pas le temps de faire leurs preuves, le scrutin de 2026 étant proche et il n’est pas certain que ni la participation ne sera au rendez-vous, ni que le vote aille aux partis actuels de la majorité.Celui de l’Istiqlal en particulier qui, avec ce remaniement et l’élection à la présidence de la deuxième chambre du parlement, a montré que des familles continuaient à y faire la pluie et le beau temps en plaçant leurs membres à des postes-clés tant convoités.
Face à une première équipe qui tournait au ralenti en faisant du sur-place, il était attendu d’Akhenouch qu’il fasse un véritable ménage en éliminant les vrais handicaps des auteurs du ralentissement de l’action gouvernementale et un resserrement de son équipe et non le contraire en incorporant six profils inexpérimentés ou du moins non désignés pour exercer la responsabilité qu’ils se sont vus confier.
Avoir tant attendu pour un tel résultat,voilà de quoi dérouter les citoyens qui attendaient de réels fonceurs et non des figurants pour régler leurs problèmes du quotidien.
Par Jalil Nouri