Les difficultés qu’éprouverait la France dans la gestion du dossier de rapatriement des immigrés clandestins de son territoire seraient imputables au manque de collaboration des pays maghrébins, dont le Maroc, selon les services d’immigration et de l’intégration.
Évoquant le sujet sur le plateau de CNEWS, Didier Leschi, directeur général de l’office français de l’immigration et de l’intégration, a explicitement accusé les pays du Maghreb de ne pas « jouer le jeu » sur le rapatriement des immigrés clandestins.
« Il faut faire comprendre aux pays de départ et qui sont souvent des pays à qui on accorde beaucoup de visas, qu’ils acceptent de jouer le jeu et de reprendre ceux qui n’ont pas à rester sur le territoire français », a, expliqué le responsable, affirmant que « ce sont essentiellement les pays du Maghreb et du reste de l’Afrique qui sont concernés. »
Pour Didier Leschi, « c’est là où les flux migratoires sont les plus importants », pointant « les deux premières nationalités qui traversent la mer Méditerranée depuis l’Espagne, à savoir les Algériens et les Marocains ».
Pour rappel, la situation des immigrés clandestins avait amené la France à considérablement réduire de 50 % l’octroi des visas pour les Marocains et les Algériens et de 30 % pour les Tunisiens, notamment aux étudiants des pays du Maghreb qui refusent d’accueillir leurs citoyens en situation irrégulière dans l’Hexagone.