Dans un sprint final électrisant à 48 heures du scrutin présidentiel américain, Donald Trump et Kamala Harris multiplient leurs apparitions dans les États décisifs. Cette confrontation historique se caractérise par des sondages particulièrement serrés, avec plus de 76 millions d’Américains ayant déjà voté par anticipation.
Donald Trump, lors de son premier rassemblement en Pennsylvanie, a lancé un appel vibrant à ses partisans : « Le destin de notre nation est entre vos mains ». Son agenda du dimanche s’est concentré sur la Pennsylvanie, la Caroline du Nord et la Géorgie, des États cruciaux dans le système du collège électoral américain.
De son côté, Kamala Harris a choisi de concentrer ses efforts dans la région des Grands Lacs, particulièrement dans le Michigan. Sa journée a débuté à Detroit, suivie d’une étape à Pontiac avant un meeting final à l’Université du Michigan. Elle a notamment annoncé avoir envoyé son bulletin de vote par correspondance vers la Californie, son État d’origine.
Les derniers sondages du New York Times en collaboration avec Siena révèlent des changements mineurs dans les États pivots, tous restant dans la marge d’erreur. Une situation particulière se dessine dans le Michigan, où Harris doit composer avec une communauté arabo-américaine de 200 000 personnes, mécontente de la gestion du conflit israélo-palestinien par l’administration Biden.
Pour élargir sa base électorale, Harris a multiplié les apparitions médiatiques, notamment dans l’émission « Saturday Night Live » où elle n’a pas hésité à tourner en dérision son adversaire. Sa campagne a également investi dans des spots publicitaires stratégiques durant les matchs de football américain, touchant ainsi les États clés du Wisconsin et du Michigan.
Un sondage encourageant du Des Moines Register montre Harris en tête dans l’Iowa, un État traditionnellement favorable à Trump, avec une avance de trois points, marquant un revirement significatif depuis septembre où elle accusait un retard de quatre points.