Selon plusieurs rapports médiatiques, l’Algérie aurait décidé d’imposer des restrictions non déclarées sur certaines importations françaises en signe de mécontentement, en réaction au soutien explicite du président Emmanuel Macron pour la souveraineté marocaine sur le Sahara. Cette mesure, bien qu’informelle et non annoncée officiellement, vise à exercer une pression politique sur la France en espérant infléchir sa position. Cependant, l’impact de cette initiative reste limité, car elle n’affecte qu’une partie des relations commerciales.
Hassan Belouan, chercheur en relations internationales, analyse cette initiative comme une réponse impulsive à la récente visite de Macron au Maroc, qui a profondément contrarié les autorités algériennes. Il estime que l’Algérie, déjà habituée à prendre des mesures similaires de représailles économiques, agit ici sans stratégie durable. En effet, l’Algérie, qui dépend fortement de nombreuses importations françaises, peine à exercer une réelle influence économique sur une puissance comme la France. Cette dernière, en raison de ses liens stratégiques avec le Maroc et de ses propres intérêts économiques, est peu susceptible de modifier son soutien à la souveraineté marocaine sur le Sahara en réponse à ces restrictions algériennes.
De son côté, Abdel Fattah El Fathihi, expert en affaires sahariennes et maghrébines, souligne que cette décision non déclarée de l’Algérie reflète un manque de vision stratégique et rappelle les tensions similaires avec l’Espagne. En restreignant ses échanges commerciaux avec Madrid, l’Algérie s’était exposée à des avertissements de sanctions de la part de l’Union européenne. Des restrictions semblables à la rencontre de la France risquent d’engendrer des répercussions diplomatiques.
Rachid Lazraq, président du Centre d’études nord-africain, estime que l’Algérie ne peut se permettre un embargo total sur les produits français. L’économie algérienne est trop dépendante des importations françaises, et un embargo mondial affecterait davantage l’Algérie elle-même. Selon Lazraq, il est probable que l’Algérie adopte plutôt des restrictions sélectives et temporaires, ciblant certains produits pour apaiser l’opinion publique nationale sans les affecter profondément.
En définitive, ces mesures illustrent la montée des tensions diplomatiques entre l’Algérie et ses partenaires européens, tout en exposant les limites de la politique économique algérienne dans ses relations avec des puissances comme la France. En tentant de faire pression par des restrictions commerciales, l’Algérie se retrouve confrontée à des défis internes et à une dépendance économique qui affaiblit son influence. De telles initiatives risquent de fragiliser davantage son positionnement diplomatique, surtout face à une France qui reste un acteur.
Selon Abdou Semmar, journaliste algérien d’opposition, un document non certifié et non authentifié circule actuellement dans les milieux économiques en Algérie, annonçant un possible boycott généralisé des importations algériennes depuis la France ainsi que des exportations algériennes vers ce pays. Ce document, attribué à l’Association Professionnelle des Banques et des Établissements Financiers (ABEF), prend la forme d’une note non signée ni cachetée. Son contenu indique que, depuis le 5 novembre 2024, les autorités algériennes auraient interdit toute importation et exportation avec la France, une mesure qu’Abdou Semmar qualifie de « folie inédite ». La France est, en effet, le deuxième fournisseur et troisième client de l’Algérie, avec un record de 11,8 milliards d’euros d’échanges commerciaux en 2023, surpassant les 11,2 milliards de 2022, principalement dus aux achats français d’hydrocarbures algériens.
Un embargo total avec la France, s’il était appliqué, bloquait ainsi ces échanges vitaux, avec des conséquences potentiellement catastrophiques pour l’économie algérienne. Semmar met en garde contre une telle mesure qui pourrait entraîner des pénuries de produits essentiels, une flambée de l’inflation, des ruptures dans les chaînes d’approvisionnement pour les entreprises algériennes, et une perte de près de 7 milliards d’euros d’ exportations vers la France. Il conclut que l’application intégrale de cette note controversée, attribuée à l’ABEF, semble irréaliste sans une confirmation officielle, et que si elle devait être mise en œuvre, elle signalerait un basculement du régime algérien dans une « folie irrationnelle », plongeant le pays dans une rèelle crise économique.
Les restrictions envisagées par l’Algérie sur les échanges commerciaux avec la France risquent de provoquer une crise économique profonde. En restreignant les importations essentielles, l’Algérie pourrait faire face à des pénuries critiques, à une flambée de l’inflation et à des ruptures dans les chaînes d’approvisionnement, accentuant les difficultés économiques déjà présentes. Cette situation pourrait attiser le mécontentement populaire et entraîner une révolte de la population, lassée de subir les conséquences des choix politiques du régime. En tentant de défier la France, l’Algérie pourrait ainsi se retrouver confrontée à une instabilité sociale et économique sans précedent et accentuer l’isolement de l’Algérie sur la scène internationale.
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Je ne comprends pas l’attitude de ce régime idiot qui prétend ne pas soutenir
le polisario et nie tout lien avec ce dernier! C’est quoi ce délire? Mettre la stabilité économique et sociale, déjà fragilisée par un conflit bidon, de toute une nation pour une poignée de mercenaires! Cela prouve une fois de plus l’implication sans équivoque du régime Algérien dans ce conflit artificiel.
C’est dommage pour un peuple qui souffre de l’ignorance de ses deuxièmes haĺoufes de l’armée française
D’un peuple qu’ils font vivre avec la mémoire de leurs martyrs un peuple qui marche à reculons et toute cette misère pour une cause qui ne les touche ni de près ni de loin .
Bref en un roi et un deuxième haĺoufe …