Tout porte à croire que Trump viendra au Maroc

Par Jalil Nouri

Nul besoin d’être devin en politique ni spécialiste dans les questions de géopolitique pour anticiper sur les priorités de l’action diplomatique de la future équipe qui en aura la charge à la Maison Blanche et dans le Département d’Etat à Washington. Car dans l’entourage du président renouvelé dans ses fonctions, l’on sait pertinemment l’importance de son gendre Jared Kushner pour les décision à prendre dans les choix de politique étrangère. Sur ce plan précis, l’on peut miser sur la proximité du gendre présidentiel avec le roi Mohammed VI.

Kushner qui reste un fervent défenseur des juifs dans le monde, éprouve une empathie particulière pour la communauté juive originaire du Maroc qu’il a eu l’occasion de visiter,allant jusqu’à se rendre en pleine ancienne médina dans le quartier Boutouil pour se recueillir sur la tombe de ses aïeux en versant des larmes dans un lieu qui le marquera à jamais au point d’en garder un souvenir bouleversant.

L’histoire ne s’arrête pas à cette halte dans une visite au Maroc toute aussi inoubliable pour les efforts du Roi Mohammed VI dans la décision de rejoindre d’autres pays arabes au sein des signatures des accords d’Abraham dont se vante un Trump fasciné par le travail de son gendre qui a réussi le pari de préparer le terrain à une réconciliation des pays arabes modérés avec Israel, au point mort depuis Gaza.

Jarred Kushner avait à l’époque parlé de sa fascination pour le Maroc et son roi et confié son voeu de tout faire pour que Trump y vienne.
Le moment est venu pour lui de tenir sa promesse et celle de sa femme Ivanka, la fille du président américain qui a déjà visité le royaume en y menant une action humanitaire. Il ne reste plus que la femme de Trump, Melania, pour boucler la boucle du cercle familial prochain de la Maison Blanche, elle qui entendant les récits de sa fille et son gendre, s’était déclarée impatiente de découvrir ce « Morocco » rêvé.
Ce vœu commun n’est pas pieux et il pourrait devenir une réalité très prochainement sur l’agenda présidentiel, le moment venu, il faut le croire.