Une onde de choc a traversé l’Olympique de Marseille ce vendredi après les déclarations fracassantes de Roberto De Zerbi suite à la défaite surprenante 3-1 face à Auxerre en Ligue 1. L’entraîneur italien, visiblement affecté par la situation, a clairement exprimé sa position lors d’une conférence de presse particulièrement tendue.
Avec une franchise caractéristique, De Zerbi s’est adressé directement à sa direction, notamment à Mehdi Benatia, conseiller sportif, et Pablo Longoria, président du club : « Si je suis le problème, je suis prêt à partir. Je laisse l’argent et je rends mon contrat. » Ces propos révèlent une profonde remise en question de l’ancien coach de Brighton.
La direction du club phocéen a rapidement réagi par la voix d’un membre du conseil d’administration, affirmant à l’AFP que De Zerbi demeure « l’homme de la situation » et que la responsabilité incombe désormais aux joueurs de répondre présents sur le terrain.
Roberto De Zerbi : « J’en ai parlé avec Mehdi Benatia et Pablo Longoria, je viens de la rue, je dis les choses : si le problème c’est moi, je suis prêt à partir, je rends mon contrat, je pars sans l’argent, ça, je m’en fous… »#OMAJA | #TeamOM 🔵⚪️pic.twitter.com/vOhD6dh0E2
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A expliqué l’ancien entraîneur anglais de Brighton a particulièrement souligné sa frustration concernant les performances à domicile. Avec un seul succès en cinq rencontres au Vélodrome cette saison, le contraste est saisissant avec les résultats à l’extérieur où l’équipe n’a concédé qu’une défaite en six matchs.
Cette situation préoccupante intervient deux semaines après une autre défaite cuisante, 3-0 contre le Paris Saint-Germain au Vélodrome. L’OM, actuellement deuxième du championnat avec 20 points, voit sa position menacée par l’AS Monaco, à égalité de points avant son déplacement à Strasbourg.
Leonardo Balerdi, capitaine marseillais, a tenu à défendre son entraîneur : « L’entraîneur n’est pas le problème. C’est nous, les joueurs, qui devons assumer nos responsabilités. Il donne tout, il y met tout son cœur, et c’est à nous de faire plus et de tourner la page. »
Cette crise survient dans un contexte sportif délicat pour l’OM, qui peine à convaincre dans son antre du Vélodrome. De Zerbi reste déterminé à transmettre sa vision du football, mais reconnaît ses difficultés à obtenir des joueurs le niveau de performance observé à l’entraînement et lors des matchs à l’extérieur.