Le taux d’acceptation des bourses d’enseignement supérieur au Maroc sera porté cette année à 86%, a annoncé Azzedine El Midaoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. En réponse aux préoccupations sur l’accès aux bourses, M. El Midaoui a affirmé l’engagement de son ministère à diversifier les sources de financement pour toucher un plus grand nombre d’étudiants.
Lors de sa première apparition au Parlement depuis sa nomination, le ministre a présenté le projet de budget 2025, doté de 16,4 milliards de dirhams, soit une hausse de 2,16% par rapport à 2024. Ce budget ambitieux vise à répondre aux défis de l’université marocaine, notamment la croissance des effectifs, le numérique, l’employabilité des lauréats, et le soutien à la recherche scientifique. Face à une population étudiante dépassant désormais 1,3 million, le ministère s’engage à améliorer les infrastructures et à moderniser l’offre académique. La transformation numérique de l’université permettra de répondre aux besoins de formation à distance et d’améliorer l’accessibilité pour tous les étudiants. En parallèle, le renforcement de l’employabilité vise à mieux préparer les lauréats aux exigences du marché du travail, en multipliant les partenariats avec le secteur privé et en intégrant des compétences pratiques dans les cursus.
En matière d’hébergement, M. El Midaoui a reconnu que la capacité actuelle des cités et restaurants universitaires, offrant 60.000 places, ne répondait pas aux besoins croissants. Pour y remédier, le ministère s’engage à élargir cette offre en mobilisant divers partenaires, renforçant ainsi l’accès aux services universitaires pour tous les étudiants, en particulier ceux issus de milieux modestes. Cette démarche s’inscrit dans une vision plus inclusive de l’enseignement supérieur, où chaque étudiant bénéficie des conditions nécessaires pour réussir son parcours académique. En améliorant les infrastructures et en améliorant les capacités d’accueil des cités universitaires et restaurants, le ministère espère réduire les inégalités d’accès aux services essentiels et favoriser un environnement propice à l’académiques. Par ailleurs, le ministère souhaite également impliquer les collectivités locales et le secteur privé dans le développement de nouvelles infrastructures pour répondre à la demande croissante.
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