L’ancien député M’jid El Guerrab, représentant de la 9ᵉ circonscription des Français de l’étranger couvrant les pays du Maghreb, a été définitivement condamné par la justice française. La Cour de cassation a rejeté son pourvoi, confirmant ainsi une peine de trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme sous bracelet électronique, assortie de deux ans d’inéligibilité politique.
Les faits remontent au 30 août 2017, lorsque M’jid El Guerrab a agressé Boris Faure, ex-responsable socialiste, devant un café du Ve arrondissement de Paris. Une dispute politique liée à la défection d’El Guerrab du Parti Socialiste (PS) pour rejoindre La République en Marche (LREM) s’est envenimée, menant l’ancien député à porter deux coups de casque de scooter à son interlocuteur. Boris Faure a subi un traumatisme crânien grave, nécessitant une opération en urgence et un séjour en réanimation de trois jours.
L’affaire, très médiatisée, a provoqué un tollé en France. Sous pression, M’jid El Guerrab a quitté LREM en septembre 2017 mais a conservé son mandat parlementaire jusqu’en 2022.
Cette condamnation met un point final à une affaire judiciaire qui a terni l’image de cet ancien proche du président Emmanuel Macron. Elle illustre également les conséquences des tensions politiques personnelles qui peuvent basculer dans la violence, avec des répercussions majeures sur la vie publique et la carrière politique des protagonistes.
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