La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) réaffirme son engagement sans faille contre la corruption. Mercredi soir, à Ben Guerir, deux policiers, un officier de sécurité et une policière du deuxième arrondissement sécuritaire la région, ont été arrêtés pour suspicion de corruption. La somme en question ? Une modique somme de 50 dirhams.
L’affaire a éclaté suite à une plainte déposée par un citoyen via le numéro vert dédié à la dénonciation de la corruption, mis en place par la présidence du Ministère public. Selon le plaignant, les deux fonctionnaires auraient exigé ce pot-de-vin en échange de la délivrance d’un document administratif.
Alerté, le procureur du roi auprès du tribunal de première instance de Ben Guerir a rapidement ordonné une enquête approfondie. Le plaignant a été auditionné et ses déclarations consignée dans un procès-verbal officiel.
Dans le cadre d’un plan minutieusement coordonné avec la police judiciaire, un piège a été tendu pour prendre l’un des policiers en flagrant délit de réception de la somme incriminée. L’intervention s’est soldée par l’arrestation des deux agents mis en cause.
Les suspects ont été placés en garde à vue sur ordre du procureur pour poursuivre les investigations nécessaires. Ils seront présentés devant le parquet pour répondre de leurs actes.
Une politique de tolérance zéro
Cette affaire, bien que liée à une somme dérisoire, illustre la détermination de la DGSN à éradiquer toute forme de corruption, quelle que soit son ampleur. Une démarche qui vise à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions et à garantir l’intégrité du service public.
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شكراً لله الدي أعطانا مللك يحبنى في وجه الله تحاتي للرجال المغاربه
Hahaha
le numéro vert dédié à la dénonciation de la corruption, mis en place par la présidence du Ministère public porte bien ses fruits mais d’une façon très lente et non contraignante pour les corrompus, les citoyens ont peur des représailles de la part des collègues solidaires comme ce qui s’est passé avec le citoyen du four qui a dénoncé le mkadem piégé après, son remplacent était encore plus virulent et contraignant avec le plaignant que son prédécesseur d’après les articles et les interviews de l’intéressé.
Ce qu’attend les citoyens de la présidence du Ministère public, c’est de mettre en place des pièges surprises et irrégulières pour faire tomber les corrompus qui sont vraiment encore très nombreux dans toutes les administrations publiques, le chemin de nettoyage est certainement long et difficile mais l’espoir d’y arriver est très attendu par tous les marocains.