Elon Musk, homme d’affaires visionnaire et désormais proche conseiller de Donald Trump, a exposé mercredi un plan ambitieux pour une réforme radicale de l’État fédéral américain. Dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal, coécrite avec l’entrepreneur Vivek Ramaswamy, Musk promet une réduction drastique de la bureaucratie et des dépenses publiques, qu’il estime à 500 milliards de dollars.
Une bureaucratie à réinventer
Soutenu par les récentes décisions de la Cour suprême, Musk propose de supprimer de nombreuses régulations fédérales jugées non conformes à la loi. Selon lui, ces coupes, exécutées par décret présidentiel, permettraient de « stimuler l’économie » et de libérer les forces du secteur privé. Il prévoit également des licenciements massifs au sein de la fonction publique fédérale, en assurant des mesures de soutien pour les employés concernés.
Un programme controversé
Le programme inclut des mesures drastiques, telles que la fin des subventions au Planning familial et à l’audiovisuel public. Musk et Ramaswamy, à la tête d’une « commission à l’efficacité gouvernementale », affirment agir comme des entrepreneurs et non comme des politiciens. Leur rôle, bien que consultatif, soulève des interrogations sur d’éventuels conflits d’intérêts, notamment dans les secteurs où Musk opère, tels que l’aérospatial et les énergies renouvelables.
Soutien juridique et politique
Musk fonde son projet sur deux arrêts récents de la Cour suprême, qui ont réduit les pouvoirs des agences fédérales. Fort de ce cadre légal, il propose une série de réformes ultralibérales visant à réduire le poids de l’État tout en renforçant le rôle du secteur privé.
Un défi pour le Congrès
La tribune soulève des questions sur la manière dont Musk et Trump comptent contourner le Congrès, détenteur du pouvoir budgétaire. Musk justifie cette approche en affirmant que « les électeurs ont donné un mandat clair pour un changement radical » lors de la dernière élection présidentielle.
Objectif 2026
Musk et Ramaswamy prévoient de finaliser leur mission d’ici au 250e anniversaire de la Déclaration d’indépendance, en juillet 2026. D’ici là, ils promettent des transformations sans précédent, quitte à bouleverser l’équilibre institutionnel américain.