Une affaire judiciaire secoue Casablanca, attirant une attention particulière en raison de l’implication de fils de familles aisées et influentes. Ce samedi, la Brigade Nationale de la Police Judiciaire (BNPJ) a présenté quatre suspects au procureur général du Roi. Après une première audition, le dossier a été transféré au juge d’instruction pour des investigations plus approfondies.
L’affaire, examinée par le parquet du tribunal correctionnel de première instance d’Ain Sebaâ, met en cause trois fils de riches hommes d’affaires connus à Casablanca, suscitant une vive polémique dans les médias et l’opinion publique. Les suspects ont été placés en garde à vue sur ordre des autorités judiciaires.
Ces accusations, qui touchent des personnalités issues de l’élite économique, ont été déclenchées suite à une plainte déposée par une ressortissante française, avocate stagiaire, et son fiancé marocain, Mohamed Amine Najib, cadre dans une organisation professionnelle renommée. La plaignante évoque un viol collectif, une séquestration, des violences physiques, ainsi que la consommation de drogues par les mis en cause.
À l’issue de l’audience préliminaire conduite par le juge d’instruction, trois des accusés ont été placés en détention provisoire à la prison locale d’Ain Sebaâ. Le quatrième suspect sera poursuivi en état de liberté provisoire. Cette décision judiciaire, bien que préliminaire, a intensifié les débats autour de cette affaire, qui touche des jeunes issus de familles considérées intouchables.
Des accusations graves et une enquête en cours
Les chefs d’accusation retenus par le parquet sont lourds :
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Viol collectif avec la participation de plusieurs individus.
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Séquestration et violences physiques.
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Coups et blessures.
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Consommation de substances illicites.