Lors de la visite officielle au Maroc d’Olivér Várhelyi, commissaire européen chargé du voisinage et de l’élargissement, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réaffirmé la position claire du Royaume : les relations Maroc-UE doivent passer des paroles aux actes concrets. Lors de cette rencontre stratégique, M. Bourita a insisté sur l’importance d’un partenariat équilibré, fondé sur la confiance mutuelle et le respect de l’intégrité territoriale du Maroc.
Des preuves d’amour concrètes demandées
À Rabat, Nasser Bourita a livré un message sans ambiguïté : « Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour ! » Citant les orientations royales, il a rappelé que les engagements du Maroc ne sauraient compromettre son unité nationale. La balle est donc dans le camp de l’UE, appelée à traduire ses discours en initiatives concrètes.
Un pilier de stabilité régionale
Olivér Várhelyi, pour sa part, a qualifié le Maroc de « partenaire indispensable » de l’Europe, saluant ses efforts en matière de sécurité régionale et de développement. Avec des investissements européens de 5,2 milliards d’euros et des engagements supplémentaires, tels qu’un milliard d’euros pour la reconstruction des zones sinistrées par le séisme d’Al Haouz, le commissaire a souligné l’attachement de l’UE à cette collaboration stratégique.
Une coopération exemplaire
Depuis l’accord d’association de 2000, le Maroc est le premier partenaire commercial de l’UE dans la région, avec un volume d’échanges de 44 milliards d’euros en 2021. L’Union européenne reste aussi le principal investisseur étranger au Maroc, représentant plus de 50% des IDE.
Alors que le Maroc s’affirme comme un pilier de prospérité, le partenariat avec l’UE entre dans une phase décisive, marquée par une demande claire : traduire la coopération en preuves tangibles pour surmonter les défis communs.
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