On ne compte plus le nombre de chefs de gouvernement et de chefs de diplomatie qui se sont succédé à Rabat pour y rencontrer Akhannouch, mais surtout le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, dont le bureau a été au centre de ces visites ces derniers jours, parallèlement à la reconnaissance par le Panama et Grenade de la marocanité du Sahara, réitérée par Sainte-Lucie. Tous ces signaux prouvent que les lignes ont bougé sur l’échiquier diplomatique.
Il est pertinent et réconfortant de constater que le Royaume, conformément aux orientations royales définies lors du dernier discours devant le Parlement, a commencé à passer à la vitesse supérieure, à changer de braquet pour une offensive dans la gestion des acquis après une longue période de réactivité qui avait trop duré, comme rappelé par le Souverain.
C’est ainsi que l’on a pu assister, en l’espace de quelques jours, à un ballet diplomatique avec un record de déplacements de Nasser Bourita, des prises de parole concentrées sur le dossier du Sahara, ainsi qu’à l’arrivée au Maroc de plusieurs de ses homologues et d’un chef de gouvernement guinéen que le ministre des Affaires étrangères a pu rencontrer au cours d’une audience avec le chef de l’exécutif, Aziz Akhannouch, au siège de la Primature, détail important.
Dans l’intervalle, le même Bourita a reçu son homologue malgache et un commissaire de l’Union européenne.
Cette dynamique pourrait se poursuivre dans les prochains jours avec un agenda chargé.
Par Jalil Nouri
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