Le gouvernement se penche actuellement sur les moyens de généraliser le paiement par TPE (terminal de paiement électronique) pour tous les magasins d’alimentation générale dépassant un certain chiffre d’affaires. L’opération s’avère délicate et son application, ardue.
En premier lieu, cela s’explique par le nombre élevé de magasins concernés, mais aussi par leur refus catégorique de voir leur chiffre d’affaires amputé de 1 % au profit du groupement gestionnaire des TPE. La même réserve est exprimée par les grossistes qui, malgré leur chiffre d’affaires important, refusent d’adhérer à cette éventualité.
Deuxièmement, les commerçants manifestent une appréhension naturelle face à ce type de nouveauté, qu’ils perçoivent comme un moyen pour le fisc de surveiller les mouvements financiers de leurs commerces et les profits qu’ils peuvent en tirer.
Bien que le gouvernement soit convaincu de pouvoir imposer une généralisation des TPE à tous les commerces, les syndicats de commerçants se mobilisent déjà pour s’y opposer, persuadés qu’il existe peu de voix favorables parmi leurs membres.
On se souvient que les épiciers ont déjà observé des grèves, pour la première fois, pour marquer leur refus de toute ingérence administrative dans leur activité. Ils ont ainsi démontré leur capacité à faire preuve d’unité lorsque cela est nécessaire. D’autant plus que plusieurs études ont montré leur nette préférence pour les paiements en espèces au détriment de toute autre forme de transaction.
Par Jalil Nouri
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Il faut commencer par d’autres secteurs plus simples notamment les café et restaurants les médecins pharmacie et autres professions libérales. Faire baisser la commissions perçues avec un plafonnement. Puis changer les billets de banque 200 dhs et 100 dhs et annuler les actuels. Faire une amnistie générale pour blanchir tout l’argent sale dormant dans les coffres forts. Interdire le retrait de plus de 10.000 dhs des banques.
Une vraie révolution monétaire.