Les services de police judiciaire d’Essaouira ont démantelé, en début de semaine, un réseau de prostitution opérant sous l’apparence d’un centre de massages. Cette affaire met une fois de plus en lumière une pratique de plus en plus répandue dans plusieurs villes marocaines : l’utilisation de façades légales, comme les salons de massage, pour des activités illicites.
Selon des sources fiables, le réseau comprenait six personnes originaires d’Afrique subsaharienne, notamment de Côte d’Ivoire et du Cameroun. Parmi eux, quatre femmes et deux hommes se livraient à la prostitution en attirant leurs clients via des applications mobiles et des réseaux sociaux. Ces plateformes leur permettaient de contourner les regards indiscrets tout en ciblant un large éventail de clients.
Le phénomène, bien que récurrent, soulève des interrogations sur la régulation des activités de massage et leur contrôle effectif. De nombreuses structures similaires, dans plusieurs villes du royaume, continuent d’opérer à l’abri des regards, en offrant des services souvent très éloignés de leur vocation déclarée.
Face à ce fléau, les autorités sont appelées à renforcer les contrôles et à sévir contre ces réseaux, qui ternissent l’image de ce secteur et exploitent la vulnérabilité économique et sociale de nombreuses personnes. L’affaire d’Essaouira illustre l’urgence d’une réponse coordonnée et rigoureuse.