Le club du Raja de Casablanca vient d’essuyer une défaite cuisante, dimanche, face aux Mamelodi Sundowns, dans le cadre de la Champions League africaine, compromettant ainsi ses chances de rester dans la course en raison de l’absence de la moindre victoire.
De ce fait, le club est appelé à tenir une réunion de crise ce lundi, dès le retour de l’équipe à Casablanca, pour décider du sort, désormais presque scellé, de l’entraîneur portugais Ricardo Sá Pinto.
Il ne fait plus aucun doute que ses heures sont comptées et qu’il ne reste plus qu’à fixer les modalités de son départ, qui devrait intervenir avant la trêve hivernale.
Des noms circulent déjà pour prendre sa place : des coachs marocains et étrangers. L’heureux élu devra relever de nombreux défis sportifs, techniques et humains, dans un club en manque de résultats, avec des joueurs en baisse de forme et mécontents des retards dans le paiement des salaires et des primes. Cette dernière excuse a été évoquée par le coach portugais pour justifier ses échecs et ceux de son équipe, mais sans grande conviction.
Car le mal qui ronge cette équipe semble ailleurs, notamment dans les erreurs de recrutement, à commencer par celle de Sá Pinto. Ce dernier a dérouté son équipe avec des choix tactiques et techniques peu clairs, s’exprimant dans un français que personne ne comprend, et sans adjoint marocain pour l’assister. Dès le départ, les supporters avaient perçu la situation et demandé son départ, mais le comité directeur du Raja a fait la sourde oreille et préféré attendre.
Le résultat est là : une pente difficile à remonter cette saison, et une perspective sans titre pour l’année 2024.
Par Jalil Nouri