C’est un chef de gouvernement requinqué et décidé qui s’est présenté ce lundi devant la Chambre des Représentants pour répondre aux questions mensuelles sur la politique générale, réduite dans son discours, comme attendu, sur les projets relatifs au Mondial.
« Le football, toujours le football et rien que le football », diront les plus aigris, voyant cet événement-défi du siècle et du règne du roi Mohammed VI en raison de sa facture.
Akhannouch s’est voulu rassurant et n’a pas tari d’éloges sur la manière et la cadence dont ces grands chantiers sont menés et sur les opportunités créées pour l’emploi et l’arrivée d’investisseurs étrangers désireux de s’arrimer à la dynamique en cours en vue de l’horizon 2030 et bien au-delà, car le Maroc ne compte pas s’arrêter à cet événement pour poursuivre son développement et continuer à profiter de cette dynamique sur le long terme, car elle n’en est l’accélérateur et les retombées s’annoncent prometteuses.
Akhannouch a passé en revue, ainsi, tous les grands projets et les bénéfices qui en seront tirés, avec ce chiffre-clé qui a fait mouche à titre d’exemple : les 80 millions de passagers attendus dans les aéroports dès 2028, après le programme d’agrandissement des aéroports et celui du renforcement ambitieux des liaisons aériennes par la RAM.
Pour tout le reste, Akhannouch ne s’est pas trop attardé sur les autres priorités en matière de santé et d’éducation, de stress hydrique, d’aides à l’agriculture et à la mise à niveau du transport dans tous ses segments. Comme à l’accoutumée, le Grand Oral d’Akhannouch n’a pas connu d’interruptions ni d’anicroches.
Par Jalil Nouri
.