Dans un message publié sur son réseau social Truth Social, Donald Trump, président élu des États-Unis, a adressé un avertissement clair à l’Union européenne. Il a exigé que les pays membres achètent davantage de pétrole et de gaz américain, menaçant d’imposer d’importants droits de douane en cas de non-conformité.
« J’ai dit à l’Union européenne de compenser son énorme déficit commercial avec les États-Unis en achetant massivement notre pétrole et notre gaz. Sinon, il y aura d’ÉNORMES taxes », a écrit Trump. Cette déclaration s’inscrit dans une stratégie visant à rééquilibrer les échanges commerciaux entre les États-Unis et leurs partenaires économiques, notamment ceux affichant un excédent commercial significatif vis-à-vis de Washington.
Une menace aux implications mondiales
Les États-Unis, premiers producteurs mondiaux de pétrole brut et de gaz naturel liquéfié (GNL), cherchent à renforcer leur position sur le marché énergétique mondial. Les menaces de Trump envers l’UE s’ajoutent à celles précédemment adressées à la Chine, au Mexique et au Canada, renforçant les craintes d’une escalade vers une guerre commerciale internationale. Une telle dynamique pourrait entraîner des mesures de rétorsion de la part des partenaires économiques touchés, risquant de perturber les flux commerciaux mondiaux.
L’appel à la négociation de Christine Lagarde
Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, a plaidé pour une approche diplomatique afin de désamorcer les tensions. « Nous devons montrer que nous sommes prêts à nous asseoir autour d’une table (…) plutôt que de recourir à des représailles qui ne profitent à personne », a-t-elle déclaré.
Dans ce contexte, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a récemment suggéré d’accroître les importations de gaz naturel américain pour compenser la dépendance au gaz russe. Cette proposition pourrait offrir une opportunité de dialogue, bien qu’elle repose sur des équilibres économiques et politiques complexes.
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