Il n’est pas un seul trésor du patrimoine marocain que l’Algérie ne tente de revendiquer en travestissant l’histoire et en mobilisant sa diplomatie pour parvenir à des fins inavouables. Tout y est passé : le couscous, le caftan, le zellige, la musique gharnatie, et à présent la tbourida, cet art séculaire dont le Royaume vient de montrer les prouesses au Qatar.
La démonstration s’est faite en apothéose à l’occasion de la clôture de l’année culturelle maroco-qatarie, un événement qui a irrité le pouvoir algérien au plus haut point. Celui-ci est allé jusqu’à envoyer une plainte ridicule aux autorités qataries, affirmant que cet art serait algérien et demandant une mise au point de la part du chef du gouvernement qatari et de son ministre de la Culture.
Cette nouvelle offensive diplomatique rappelle qu’Alger fait feu de tout bois pour tenter d’annihiler les efforts du Maroc en matière de « soft power ». Cependant, ces actions sont toutes vouées à un échec retentissant, le Royaume étant bien préparé à y faire face. De plus, l’Unesco, en charge du classement du patrimoine mondial, a déjà tranché en faveur du Maroc lors de tentatives similaires d’appropriation honteuse de ses trésors patrimoniaux.
D’ailleurs, le Qatar n’a donné aucune suite aux récriminations algériennes, malgré l’insistance insensée et désespérée de leurs auteurs dans ce combat donquichottesque. À quand le prochain épisode de ce feuilleton ridicule et cette quête vaine d’une paternité impossible sur tout ce qui touche à la civilisation marocaine ?
Par Jalil Nouri
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