Parallèlement au Maroc, l’Arabie Saoudite a obtenu le feu vert de la FIFA pour organiser, seule, sa Coupe du Monde de football en 2034 avec une particularité importante. Ce sera, en effet, la première fois qu’une telle compétition se tiendra avec des supporters sobres, qui ne pourront pas aller dans les stades en tenant des canettes de bière ou passer leurs soirées dans des bars ou discothèques.
Ce sera également la première fois que les supportrices devront porter des tenues discrètes et éviter les provocations, dans un pays où la religion musulmane est appliquée dans le respect strict des règles, en raison de l’abritement des lieux saints et de l’accueil du pèlerinage.
Ce grand rendez-vous, voulu ardemment par l’Arabie Saoudite, sera un défi majeur pour faire autant, sinon mieux, que le Qatar, précurseur dans le monde arabe et islamique en 2022. L’enjeu consistera à concilier la rigueur des préceptes religieux avec les spécificités d’un Mondial de football et de son public, y compris ses excès.
Pour cette expérience inédite, l’Arabie Saoudite mettra dans la balance sa puissance financière, qui a été l’élément déterminant pour la FIFA dans l’attribution de cet événement.
Il est difficile d’anticiper sur une réussite ou un échec, car ce sont les principes de liberté et de tolérance qui seront mis de côté par la Fédération internationale en choisissant un pays d’accueil connu pour son rigorisme. La FIFA sera-t-elle suivie dans ce choix ? Là est toute la question.
Par Jalil Nouri
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