Tout comme l’ambassadeur des États-Unis à Rabat avait souligné sur une carte la reconnaissance de son pays du Sahara marocain, un geste identique sera répété avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, à l’origine de cette reconnaissance, en mentionnant la présence d’un consulat américain à Dakhla pour tenir une promesse.
Celle-ci avait été faite par le même Trump lors de son premier mandat mais était restée sans suite, comme le rappelle le think tank Washington Institute for Near East Policy, qui, dans une récente analyse, se dit convaincu d’un renforcement futur de la position américaine sur le Sahara marocain. Ce renforcement se traduira, selon lui, par des investissements importants de grandes entreprises américaines dans cette région, objet d’un intérêt particulier et soutenu de la part de plusieurs pays, à commencer par la France.
D’autres sources prévoient que, dès son entrée au Bureau ovale de la Maison-Blanche, le président Trump se fixera comme objectif de dynamiser les Accords d’Abraham, dont il est l’initiateur, pour rapprocher Israël des pays arabes modérés et ainsi capitaliser sur cette alliance, restée au stade de vœu pieux jusqu’à aujourd’hui.
Le Maroc, ayant pleinement souscrit à ces accords en étant un « bon élève », trouvera auprès du président américain une oreille attentive pour l’aider à asseoir une politique de développement ambitieuse dans ses provinces sahariennes, avec un soutien et une bénédiction américains qui lui ont fait défaut sous la présidence de Joe Biden.
Par Jalil Nouri
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