Devant une salle comble, le chef de la formation du Rassemblement National des Indépendants, Aziz Akhannouch, a donné le ton à la dernière partie de son mandat avant le scrutin de 2026, en présidant la session ordinaire du Conseil National, le parlement de son parti, au cours de laquelle il a rassuré sur le respect des engagements du RNI.
Entre le bilan de l’action gouvernementale, plat principal du menu, et le tour d’horizon des activités partisanes proprement dites, le maître de cérémonie s’est montré très fier de toutes les réalisations de sa formation depuis qu’il en tient les rênes, ainsi que de toutes les réformes menées sous son mandat par l’exécutif conduit avec réussite par son parti.
Avec l’assurance et la détermination d’un chef de parti aux commandes du gouvernement, Akhannouch donne d’ores et déjà l’impression qu’il souhaite le rester pour un nouveau mandat, tant au niveau politique que gouvernemental, en plaçant la barre toujours aussi haut et en affichant un bilan respectable pour faire taire les critiques qui abondent sur les réseaux sociaux. Parmi toutes les réformes réalisées depuis son arrivée à la primature, le leader du RNI ne se lasse pas de mettre en avant celles à caractère social, en soulignant que sa formation ne s’arrêtera pas en si bon chemin, notamment face au problème du chômage qui taraudera tous les esprits en 2025.
Pour le reste, Akhannouch ne s’est pas attardé sur ses relations avec les leaders des autres partis de sa majorité, sans donner d’indications sur la poursuite de cette coalition en cas de victoire aux prochaines élections. Bien que cette expérience ne semble pas souffrir de divisions actuellement, le PAM envisage de s’affranchir de la prédominance du RNI sur les affaires du pays, contrairement à l’Istiqlal qui, en pleine reconstruction, semble s’en accommoder.
À leur sortie de cette réunion, les militants semblaient avoir bien saisi le sens de ce message : « J’y suis, j’y reste. »
Par Jalil Nouri