Les autorités locales de Casablanca s’apprêtent à lancer une campagne inédite de libération du domaine public en 2025, ciblant les terrasses extérieures des cafés et restaurants. Cette décision a provoqué une vague de mécontentement parmi les professionnels du secteur, en particulier dans la zone de Moulay Rachid, où un ordre verbal aurait été donné pour retirer les « terrasses », selon des sources locales.
Des décisions contestées par les professionnels
Dans le quartier Hay Sadri, certains propriétaires ont déjà commencé à démonter leurs terrasses par crainte d’une intervention musclée des autorités. Cependant, cette mesure a suscité une forte opposition. Les professionnels dénoncent le manque de communication et l’absence d’explications officielles concernant cette décision, qui serait motivée, selon différentes hypothèses, par un besoin de réaménager l’espace public ou d’uniformiser les façades des établissements.
Mohamed Houmi, président de l’Association marocaine des propriétaires de cafés et restaurants de la région Casablanca-Settat, a confirmé que plusieurs professionnels de la zone avaient reçu des ordres verbaux pour enlever les terrasses. Il a ajouté que les raisons réelles derrière cette initiative restent floues : « Certains disent que c’est pour élargir les rues, d’autres parlent de standardiser les façades. »
Un secteur en quête de dialogue
Les professionnels appellent à un dialogue avec les autorités locales afin de clarifier les intentions derrière cette décision et de trouver des solutions acceptables. Ils rappellent que les taxes sur l’exploitation du domaine public sont payées régulièrement et que les terrasses extérieures sont essentielles à l’activité économique des cafés et restaurants.
M. Houmi a insisté sur l’importance des terrasses dans l’identité des établissements : « À l’échelle mondiale, les cafés et restaurants sont connus pour leurs espaces extérieurs. Il est impensable de les supprimer sans une consultation préalable. »
Un appel à la concertation
Face à cette situation, l’association prévoit une réunion urgente pour déposer une demande officielle auprès du gouverneur de la région, en vue d’organiser une rencontre afin d’examiner les répercussions économiques et sociales de cette mesure. En attendant, une intensification de la campagne sur le terrain est attendue dans les jours à venir.
Excellente décision ! Bravo
Il est devenu impossible dans certains endroits de marcher correctement sur un trottoir ! De surfer entre tables et chaises ! Un peu d’ordre, et mettre fin à cette anarchie!!
Dans certaines rues, le café dispose de 2 a mètres sur le trottoir, alors que l’espace restant pour les piétons est réduit à moins de 50 cm, c’est aberrant.
Si les terrasses sont indispensables pour les cafés, ils n’ont qu’à gérer l’espace qui leur est propre pour mieux aménager leurs projets.
Le sujet concerne aussi d’autres activités commerciales comme les épiceries, les bouchers etc…
Oui, c bien vrai.les cafés s’étendent de plus en plus sur les terrasses surtout à Marrakech.
Et, je ne parle pas des nuisances sonores lors de matchs de football.