L’Iran a exécuté deux jeunes hommes, Mohammad Mehdi Karami et Seyed Mohammad Hosseini, le 7 janvier, l’un étant champion de karaté et l’autre entraîneur bénévole pour enfants.
Ils ont été reconnus coupables du meurtre de Seyed Ruhollah Ajamian, membre de la force paramilitaire Basij du pays, survenu le 3 novembre à Karaj, selon l’agence de presse judiciaire iranienne Mizan. Karami, 21 ans, avait été condamné le 5 décembre, moins d’une semaine après le début de son procès à Téhéran, auquel Amnesty International a décrit comme n’ayant « aucune ressemblance avec une procédure judiciaire significative ».
Sa famille affirme qu’il a été torturé en prison et s’est vu refuser l’accès à un avocat.
Pas moins de 41 autres manifestants ont été condamnés à mort ces derniers mois, selon des déclarations de responsables iraniens et de médias iraniens, mais le nombre pourrait être beaucoup plus élevé.