Dimanche, dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu entre Hamas et Israël, trois prisonnières israéliennes ont été libérées par le mouvement de résistance palestinien. Fait marquant, elles ont reçu des cadeaux de la part de leurs ravisseurs, incluant une carte de Gaza, des photos prises pendant leur détention, et une attestation symbolique.
La libération a été supervisée par le Comité international de la Croix-Rouge, qui a confirmé leur bonne santé. Ce contraste avec le traitement réservé aux détenus palestiniens libérés par Israël, souvent marqués par la torture et des conditions de détention inhumaines, soulève des interrogations sur les pratiques des deux parties.
En parallèle, Israël prévoit la libération de 90 détenus palestiniens, dont 21 enfants, dans le cadre de cette trêve. Cet échange constitue une étape cruciale d’un cessez-le-feu de 42 jours, marqué par des négociations sur des phases ultérieures.
Abou Obeida, porte-parole des Brigades Al-Qassam, a rappelé que cet accord n’exclut pas une reprise des hostilités si Israël venait à le violer. La situation reste tendue, avec plus de 96 détenus israéliens encore retenus à Gaza, tandis qu’Israël maintient plus de 10.400 Palestiniens dans ses prisons.
Depuis le début du conflit en octobre 2023, les bombardements israéliens ont causé des pertes humaines et matérielles catastrophiques à Gaza, qualifiées de génocide par de nombreuses organisations internationales. La Cour pénale internationale a récemment émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Galant pour crimes de guerre.