Le Maroc se prépare à accueillir, aux côtés de l’Espagne et du Portugal, la Coupe du monde 2030. Cet événement sportif d’envergure mondiale représente une opportunité exceptionnelle pour le Royaume, tant sur le plan économique qu’en termes de rayonnement international. À cet égard, Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), a dévoilé plusieurs initiatives et investissements destinés à garantir le succès de cet événement historique.
40 000 volontaires : une priorité pour les grandes villes
Parmi les défis majeurs identifiés, l’organisation d’une armée de bénévoles se démarque comme un élément essentiel de la réussite du Mondial. Selon Fouzi Lekjaa, au moins 40 000 volontaires seront nécessaires pour couvrir les besoins en assistance, logistique et coordination durant les sept semaines de compétition.
Les mairies des grandes villes, comme Rabat, Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger, sont appelées à anticiper cette mobilisation en mettant en place des programmes de préparation des volontaires. Il s’agira de recruter, former et encadrer ces citoyens pour qu’ils jouent un rôle clé dans l’accueil des spectateurs, des équipes et des officiels.
Les villes devront impérativement établir des partenariats stratégiques avec des associations locales, des universités et des établissements scolaires pour sensibiliser et inciter les citoyens à s’engager activement. Si une collaboration avec une entité spécialisée est nécessaire, le moment est venu de passer à l’action. Ces bénévoles, véritables ambassadeurs du Maroc, joueront un rôle crucial pour garantir le succès de l’événement, tout en projetant l’image d’un pays accueillant, bien organisé et prêt à relever les défis du Mondial 2030.
Des infrastructures à la hauteur de l’événement
Le Maroc s’active également sur le plan des infrastructures. Lekjaa a précisé que la rénovation des stades de Rabat et Tanger sera achevée dans deux mois, tandis que des projets ambitieux, comme la construction du grand stade Hassan II à Casablanca, sont en cours. La modernisation des stades de Marrakech, Fès et Agadir suivra après la Coupe d’Afrique des Nations 2025, avec un achèvement prévu pour 2027.
Outre les stades, des investissements sont réalisés dans les aéroports, le réseau ferroviaire à grande vitesse (LGV) et les camps de base pour les équipes. Ces camps, répartis sur tout le territoire, permettront aux villes non hôtes de bénéficier également des retombées économiques et sportives de l’événement.
Une opportunité économique et stratégique
Fouzi Lekjaa a souligné les retombées économiques attendues, rappelant que la Coupe du monde 2030 accueillera 48 équipes, soit 104 matchs et environ 15 millions de spectateurs. Les bénéfices générés dépasseront largement les investissements, plaçant le Maroc sous les projecteurs de la scène internationale.
L’organisation conjointe avec l’Espagne et le Portugal représente également une formidable opportunité pour renforcer les relations diplomatiques et économiques avec les partenaires européens, tout en mettant en lumière les atouts du Maroc en matière de logistique et de tourisme.
Une mobilisation nationale en marche
La réussite de la Coupe du monde 2030 dépendra d’une mobilisation sans précédent, impliquant les collectivités locales, les institutions publiques et les citoyens. En recrutant et en préparant 40 000 volontaires, le Maroc pourra démontrer sa capacité à organiser un événement de cette envergure tout en offrant une expérience inoubliable aux visiteurs du monde entier.
Oui , tres volontier à moins que vous acceptiez toutes categories âge