Après plusieurs jours d’inquiétude et une vaste mobilisation des autorités britanniques, Houda et Douae, les deux écolières marocaines disparues à Londres depuis le 28 janvier, ont été retrouvées saines et sauves.
Selon une source policière, les deux adolescentes ont été retrouvées au domicile de la famille de l’une d’elles. L’enquête a révélé qu’elles avaient été retenues illégalement dans le cadre d’une tentative d’immigration clandestine orchestrée par des résidents installés au Royaume-Uni. Cette affaire confirme les craintes initiales des enquêteurs concernant l’implication de réseaux exploitant les jeunes mineurs étrangers.
Houda et Douae, âgées de 14 et 15 ans, étaient arrivées à Londres le 25 janvier dans le cadre d’un programme d’échange étudiant organisé par une entreprise indépendante. Elles devaient rentrer au Maroc début février, mais ont disparu avant la fin du programme, déclenchant une alerte immédiate.
Les services de police britanniques ont rapidement pris en charge l’affaire et lancé un appel à témoins, après avoir confirmé que les jeunes filles avaient été vues pour la dernière fois dans leur hôtel situé à Tavistock Place, en plein centre de Londres.
Depuis l’annonce de leur disparition, l’enquête a mobilisé une équipe d’enquêteurs spécialisés, en collaboration avec l’ambassade du Maroc et l’entreprise organisatrice du voyage. Les familles des deux adolescentes ont été tenues informées en temps réel de l’évolution des recherches.
Par ailleurs, la presse britannique a largement relayé l’affaire, contribuant à la prise de conscience autour des risques liés à l’exploitation des mineurs par les réseaux d’immigration clandestine.
Grâce aux efforts conjoints des autorités britanniques et marocaines, cette affaire trouve une issue heureuse. Toutefois, elle met en lumière la vulnérabilité des jeunes mineurs voyageant à l’étranger et la nécessité de renforcer la vigilance et les contrôles pour prévenir de telles tentatives d’exploitation.
.
.