L’angoisse monte au Maroc alors que les quatre camionneurs marocains, portés disparus depuis le 18 janvier, restent introuvables. Malgré l’annonce initiale de leur découverte le 20 janvier, il s’avère que les négociations n’ont pas abouti, laissant les familles dans une attente insoutenable.
Des familles désespérées, un appel à l’action
Les familles des chauffeurs enlevés ont lancé un appel pressant aux autorités marocaines, demandant une intervention urgente pour les retrouver et garantir leur retour sains et saufs. Dans un communiqué, elles expriment leur peur et leur souffrance, soulignant qu’elles vivent dans une angoisse permanente depuis leur disparition.
« Nous avons cru, pendant un instant, qu’ils étaient en sécurité, mais depuis ce jour, aucun contact, aucun signe de vie. Chaque jour qui passe est une épreuve pour nous et pour leurs enfants qui attendent désespérément leur retour. »
Les épouses des chauffeurs disparus implorent les autorités compétentes d’agir rapidement, précisant que « leurs vies dépendent de cette nouvelle ».
Une zone à haut risque, une disparition toujours inexpliquée
Les chauffeurs marocains avaient été signalés disparus sur un axe dangereux reliant le nord-est du Burkina Faso à l’ouest du Niger, une région infestée par les groupes jihadistes.
L’armée nigérienne, en mission de reconnaissance, a annoncé avoir retrouvé quatre camions abandonnés dans l’ouest du pays, transférés à Niamey pour enquête. Mais aucune trace des conducteurs.
Selon le dernier bulletin de l’armée nigérienne, les camionneurs marocains ont été enlevés par des individus non identifiés et transportaient des équipements destinés à la Société nigérienne d’électricité (NIGELEC). Ils circulaient sans escorte sécuritaire, ce qui aurait facilité leur enlèvement.
Les Marocains en attente d’une réactivité rapide
Alors que les jours passent, l’incertitude grandit. Les familles des chauffeurs disparus et toute la population marocaine attendent une réaction rapide des autorités pour éclaircir leur sort et leur permettre de retrouver leurs proches.
Les démarches diplomatiques en cours devront être renforcées, afin que ces travailleurs, partis accomplir leur mission, puissent rentrer en toute sécurité auprès de leurs familles.