Le Maroc avance à grands pas dans les préparatifs de ses infrastructures sportives en vue d’accueillir la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030. C’est ce qu’a affirmé Youssef Belkacemi, président-directeur général de la Société nationale de réalisation et de gestion des infrastructures sportives (SONARGES), en rassurant les Marocains et les observateurs sur l’évolution des travaux.
Lors d’une présentation devant la commission thématique chargée d’évaluer la stratégie nationale du sport 2008-2020, Belkacemi a assuré que « les opérations de mise à niveau programmées avancent à un rythme soutenu pour être fin prêtes dans les délais impartis ». Malgré les différences entre les stades en matière de capacité et d’ampleur des travaux, il a réitéré que la préparation est sur la bonne voie.
Une infrastructure à la hauteur des ambitions du Maroc
Le patron de SONARGES a souligné que les infrastructures dédiées aux compétitions internationales respecteront les standards les plus exigeants. Il a notamment mentionné le Complexe Hassan II de Benslimane, dont les travaux devraient s’achever en 2028, en respectant le calendrier prévu. Actuellement, la phase de préparation touche à sa fin et laissera place aux travaux de construction à proprement parler.
Belkacemi a également répondu aux inquiétudes relayées sur l’état d’avancement des chantiers, affirmant que « la cadence est excellente, contrairement à certaines rumeurs ». Il a précisé que les membres de la commission thématique auront l’opportunité de visiter les installations pour constater l’évolution des travaux. « Construire ou rénover un stade, c’est comparable à bâtir une ville entière, ce qui explique la présence de près de 3 400 ouvriers sur certains chantiers », a-t-il ajouté.
Des travaux menés par des entreprises marocaines
L’expert a mis en avant le fait que 99 % des entreprises impliquées dans ces projets sont marocaines, renforçant ainsi le savoir-faire national en matière de construction d’infrastructures sportives de haut niveau. Il a également révélé que les inspections effectuées par la FIFA ainsi que par les délégations espagnoles et portugaises ont suscité une grande admiration pour la méthode de travail et la gestion des projets. Selon lui, cette reconnaissance a consolidé la confiance des instances internationales envers le Maroc.
Des stades aux standards internationaux
Le Maroc travaille actuellement sur la rénovation et la modernisation de six grands stades, dont ceux de Rabat et de Tanger. Belkacemi a révélé que le Stade Prince Moulay Abdellah de Rabat pourrait même être inscrit dans le livre Guinness des records une fois achevé. Démoli en août dernier, il a entamé sa reconstruction dès octobre et devrait être finalisé en seulement huit mois, avec une capacité de 70 000 places.
Les stades de Rabat et de Tanger ont bénéficié d’une rénovation complète en une seule phase, respectant scrupuleusement les exigences de la FIFA. Ils seront pleinement opérationnels pour la CAN 2025, sans nécessiter de nouvelles interventions majeures. En revanche, les stades de Fès, Marrakech et Agadir connaîtront une réhabilitation en deux étapes, avec une attention particulière à la conformité aux normes internationales.
Concernant le Stade Mohammed V de Casablanca, Belkacemi a précisé qu’il sera modernisé pour accueillir des matchs de la CAN, mais qu’il servira uniquement d’installation d’entraînement pour le Mondial 2030
Ainsi, ces avancées concrètes et ces déclarations officielles viennent dissiper toutes les rumeurs et spéculations émanant de nos voisins de l’Orient, qui ne cessent de remettre en question la capacité du Maroc à être pleinement opérationnel pour ces deux rendez-vous sportifs d’envergure. Le Royaume prouve une fois de plus son sérieux et son savoir-faire en matière d’organisation d’événements internationaux, démontrant que son ambition ne se limite pas à accueillir ces compétitions, mais vise également à pérenniser des infrastructures modernes et performantes au service du football national et africain.