L’observatoire européen Copernicus vient de confirmer que janvier 2025 s’inscrit dans la continuité des records de température, marquant ainsi un nouveau chapitre préoccupant dans l’histoire du réchauffement climatique.
Selon le bulletin mensuel du service changement climatique de Copernicus, cette tendance alarmante se poursuit avec dix-huit des dix-neuf derniers mois affichant des températures moyennes mondiales supérieures de 1,5°C aux niveaux préindustriels. Plus précisément, janvier 2025 a enregistré un écart de 1,75°C au-dessus de ces niveaux de référence.
Les chercheurs avaient déjà souligné que 2024 marquait une première historique : celle d’être la première année complète où les températures mondiales dépassent continuellement le seuil critique de 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels.
Ces chiffres alarmants se traduisent par des catastrophes concrètes. Le Moyen-Orient a déploré 1300 victimes dues aux chaleurs extrêmes, tandis que l’Afrique de l’Ouest et centrale subissait des inondations historiques. Les États-Unis et les Caraïbes n’ont pas été épargnés, confrontés à des ouragans d’une violence exceptionnelle.
L’impact économique est tout aussi considérable. Selon la compagnie de réassurance Munich Re, les catastrophes naturelles ont engendré des pertes estimées à 320 milliards de dollars à l’échelle mondiale en 2023.
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) souligne l’importance cruciale de maintenir le réchauffement à 1,5°C plutôt qu’à 2°C, limite supérieure fixée par l’Accord de Paris. Cette différence de 0,5°C pourrait significativement réduire les conséquences les plus dévastatrices du changement climatique.