Le Maroc n’a pas perdu un siège important au sein de l’Union Africaine, celui de la vice-présidence au profit de l’Algérie, mais il a gagné en confiance et en image pour avoir refusé d’acheter des voix complaisantes, comme l’a fait le concurrent algérien.
Ayant présenté une candidate débutante et sans expérience politique face à une rivale marocaine rôdée à la pratique diplomatique, qui aurait pu apporter beaucoup à l’organisation panafricaine, l’Algérie a une nouvelle fois réussi à semer la discorde et à déshonorer cette UA, dont les membres s’attendaient à un vote démocratique et propre. Malheureusement, en y introduisant l’argent sale, cela n’augure rien de bon ni de sérieux, mais plutôt un retour à des méthodes révolues et au chantage politique.
Prenant la parole pour la première fois, la nouvelle vice-présidente algérienne avait l’air de s’excuser d’avoir été élue malgré elle, croyant que son rôle ne serait ni diplomatique ni politique, mais celui d’une simple responsable financière et administrative, venue à l’Union Africaine par pur hasard et par la volonté du pouvoir.
Il faut reconnaître que, dans cette élection à contre-courant de l’histoire africaine, il y a un volet positif qu’il faudra garder en mémoire à l’avenir, car il ne fait aucun doute que l’Algérie a placé une potiche pour noyauter l’organisation et court-circuiter le Maroc.
Après avoir tout perdu sur le continent africain, y compris son ex-allié sud-africain, Alger s’est mis en tête de reconquérir l’Afrique en instrumentalisant cette vice-présidence, moyennant des prébendes et des pressions honteuses dirigées contre le Maroc. Dès lors, ce dernier doit se préparer à des batailles pour préserver ses droits et ses acquis, et surtout ne pas se détourner de ses nobles projets pour l’Afrique.
Par Jalil Nouri
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Petite corruption au sein de l’UA… Les pots de vins tolérés sous formes d’aides « généreuses du Palais de la Mouradiyya…
(( Il (le Maroc) a gagné en confiance et en image pour avoir refusé d’acheter des voix complaisantes….))…