La maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, avait révélé il y a quelques mois, dans une interview avec la presse qu’il y a 2 400 employés fantômes dans la commune qui perçoivent un salaire sans travailler. Cette révélation a causé un grand impact au sein du conseil municipal et de l’opinion publique. Les citoyens ont alors commencé à réclamer la révélation des identités de ces employés fantômes.
Les magistrats du Conseil supérieur des comptes de la communauté de Rabat ont entrepris d’enquêter sur cette énigme administrative pour éclairer les faits de ce dossier obscure. La Régie Régionale des Comptes de la région Rabat-Salé-Kenitra a écrit au président du Conseil Communautaire de Rabat pour discuter de la gestion des ressources humaines dans les collectivités territoriales. Le Conseil a précisé dans sa correspondance, selon le journal Hespress, que le Conseil Régional des Comptes a entamé une mission de contrôle de la gestion des ressources humaines pour enquêter sur le sujet et le Conseil a demandé à recevoir un ensemble de documents importants tels que l’organigramme, les fiches de présence, les dossiers d’emploi, les dossiers des employés fantômes, les dossiers de détachement, les dossiers de promotion, les documents de formation, les procès-verbaux et les décisions des conseils disciplinaires et les dossiers de litiges liés aux employés.
Omar al-Hayani, conseiller collectif de la coalition Fédération de la gauche, a déclaré que la question des employés fantômes dans la communauté de Rabat avait été soulevée par la Fédération depuis 2017, c’est-à-dire avant que Madame le maire de Rabat ne la soulève. Il a ajouté que la question est enfin examinée pour découvrir la vérité et l’étendue de sa propagation, et pour savoir si des mesures sérieuses seront prises pour y remédier, et si la responsabilité inclura tout le monde ou seulement quelques-uns.
Il est important de noter que cette révélation est très grave et pourrait avoir des conséquences importantes. Il est donc crucial que toutes les personnes impliquées dans cette affaire soient tenues responsables de leurs actions et que des mesures soient prises pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise à l’avenir.