Voilà une mésaventure arrivée à une Britannique qui n’arrange pas l’image touristique du Maroc et qui ne cesse d’abonder, faisant le tour de la presse anglaise ces jours-ci.
Il s’agit d’une touriste âgée qui a été prise soudainement d’un malaise cardiaque et conduite à la première clinique se trouvant sur son chemin dans la ville de Marrakech.
Colette Robinson a tenu à aller se reposer dans sa chambre d’hôtel après avoir reçu les premiers soins dans la clinique en question, en attendant l’arrivée d’un virement pour revenir régler la facture présentée, bien qu’elle l’ait trouvée excessive pour des soins injustifiés, comme c’est souvent le cas dans les cliniques privées malgré les plaintes.
Mais les services de comptabilité et la direction de l’établissement se sont fermement opposés à son départ sans le règlement en espèces d’une facture colossale et sans autre recours, haussant la voix sur un ton menaçant de poursuites judiciaires contraignantes.
L’affaire, contraire au droit et aux dispositions réglementaires en vigueur, est allée très loin et s’est propagée comme une traînée de poudre, jusqu’à atterrir sur le bureau de l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Rabat, qui venait malheureusement tout juste d’être remplacé au terme de sa mission. Reste que ses services se sont portés garants du paiement en cas de défaut de règlement de la part de sa citoyenne ou de retard dans le transfert d’argent.
Sauf que la clinique ne l’entendait pas de cette oreille et continuait à exiger un paiement en cash pour « libérer » la patiente encore souffrante, sans lui présenter la moindre excuse.
Finalement, après la réception de l’avis du virement en provenance de Grande-Bretagne, la patiente a pu s’acquitter de sa dette, mais sa mésaventure ne s’achèvera pas là. Elle se promet désormais d’attaquer la clinique devant la justice de son pays pour rapt, maltraitance d’un malade en état grave, menaces et chantage, ainsi qu’abus dans la facturation.
Les tabloïds anglais ont décidément de la matière avec cette affaire, dont Marrakech, première destination touristique du Maroc, et l’image du pays en tant que terre d’accueil, auraient bien pu se passer. Pendant ce temps, le ministre de la Santé continue, lui aussi, de regarder ailleurs, à l’instar de ses prédécesseurs, toujours impuissants face à ces pratiques honteuses dans un État de droit.
Par Jalil Nouri
Je me souviens d’un cas similaire à agadir il y a quelques années…c’est de l’arnaques tout simplement
Faut savoir qu’au Maroc, on accède pas aux cliniques privées sans dépôt initial de fond de garantie.
Si la clinique exige d’être payée surtout d’un étranger qui risque de disparaître dans la nature, elle est de son droit.
Quand au journaliste, ce problème comme cité de récurent pour les citoyens marocains, n’apparaît pas souvent dans vos colonnes, et ça serait bien si vous utilisiez vos colonnes pour harceler les députés et le ministre tutelles pour avoir une réponse, défendez les nationaux prime sur cette affaire courante d’impayé exigible.
When it comes to destroy our reputation, we are the best. I have encountered many tourists who were robed in Marrakech & the problem is the way their claims were handled that mattered the most…