Lors du salon international de la défense IDEX 2025, organisé à Abou Dhabi, le ministre délégué chargé de l’Administration de la Défense nationale, Abdellatif Loudiyi, a marqué un intérêt notable pour l’avion de combat furtif F-35. En marge de cet événement majeur, il a tenu des discussions stratégiques avec les représentants du constructeur américain Lockheed Martin, un échange qui pourrait placer le Maroc parmi les rares nations dotées de cette technologie de pointe.
Une avancée majeure dans l’arsenal militaire marocain
Lockheed Martin a exposé en détail les capacités exceptionnelles du F-35, un appareil de cinquième génération qui redéfinit les standards de l’aviation de combat. Parmi ses atouts majeurs figurent sa furtivité avancée, qui lui permet d’échapper aux radars ennemis, ainsi que sa connectivité numérique, facilitant une interaction optimale avec d’autres systèmes militaires.
Grâce à ses capteurs ultramodernes et son système de fusion des données, le F-35 offre une supériorité informationnelle sans précédent sur le champ de bataille. Doté d’une capacité de guerre électronique avancée, d’une puissance de feu redoutable et d’une manœuvrabilité exceptionnelle, cet avion constitue un véritable atout pour toute force aérienne souhaitant dominer l’espace aérien.
Le Maroc, futur premier pays africain à intégrer le F-35 ?
Selon plusieurs rapports, le Maroc pourrait devenir le premier pays arabe et africain à se doter de cet appareil sophistiqué, actuellement en service dans les forces armées américaines et chez quelques alliés privilégiés des États-Unis. Cette potentielle acquisition s’inscrit dans une dynamique de renforcement des relations militaires entre Washington et Rabat, confirmée par les échanges entre le général Charles Brown, chef d’état-major de l’US Air Force, et son homologue marocain, le général Mohamed Berrid, le 11 février dernier.
D’après des sources bien informées, Rabat s’apprêterait à réceptionner une première commande de 32 appareils. Ce contrat, dont le montant est estimé à plus de 17 milliards de dollars, inclut non seulement l’acquisition des avions, mais également leur maintenance sur une période de 45 ans. Un investissement stratégique qui témoigne de l’ambition du Maroc de maintenir une force aérienne ultra-moderne et opérationnelle.
Une modernisation continue de la flotte aérienne marocaine
Cette potentielle acquisition s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme de modernisation des Forces armées royales. Ces dernières années, le Maroc a renforcé sa flotte aérienne en intégrant des F-16 modernisés, des drones de surveillance de dernière génération et des systèmes de défense avancés. L’arrivée du F-35 représenterait une avancée considérable, consolidant la suprématie technologique du royaume au sein du continent africain.
L’intérêt pour le F-35 illustre ainsi la volonté du Maroc de se doter d’équipements militaires de pointe, capables d’assurer la défense de son espace aérien face aux menaces contemporaines. Cette avancée stratégique renforcerait également son rôle en tant qu’allié clé des États-Unis et acteur majeur de la stabilité régionale.
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