Les professionnels des petits taxis au Maroc menacent encore de faire grève en raison de l’insatisfaction de leurs revendications, notamment celles liées au soutien gouvernemental et aux conditions d’exploitation des véhicules après le décès de leur propriétaire. Pour calmer la situation, le ministère de l’Intérieur a entamé un dialogue avec les huit coordinations syndicales représentatives du secteur des petits taxis.
Les professionnels rejettent la circulaire n° 750 du ministère de l’Intérieur qui stipule que le véhicule peut être exploité après le décès du propriétaire pendant une période de six mois, avec le retrait définitif du permis d’exploitation et l’interdiction de circulation si les héritiers ne s’entendent pas sur le sort du permis. Ils se plaignent également de la subvention gouvernementale liée à la hausse des prix des carburants, qu’ils estiment insuffisante et refusent dans sa forme actuelle.
Le secrétaire général national de l’Organisation Démocratique des Transports et de la Logistique (ODTL), Mustapha Chaoune, a indiqué que le dialogue avec le ministère de l’Intérieur portera également sur les problèmes liés à la généralisation de la couverture maladie obligatoire et à la mise à jour de la base de données des chauffeurs de taxi.